mardi 31 juillet 2012

Loin devant





Il faut que je vous avoue un truc.

Je n'ai pas fait que trouver la grossesse chiante. A la longue liste des trucs répréhensibles d'après le 'c'est que du bonheur' style que j'ai à mon actif, il y a un truc qui m'a vraiment foutu les boules.

Pourtant je suis certaine qu'on est pleins, dans mon cas.

Vous savez toutes ces femmes qui te disent que 'dès qu'elles ont croisé le regard de leur bébé à peine sorti du ventre' ou bien 'dès qu'on l'a posé sur elle', bah elles se sont senties submergées par une vague d'amour incroyable ? Bah moi non.

Mes accouchements se sont super bien passés, franchement, je n'en garde aucun regret, c'était plutôt cool comme expérience (je suis donc détestable pour 90% des autres femmes de ce monde qui ont accouché et se souviennent d'une boucherie). Pas de délire hippie ou de communion avec mon moi profond, mais ça s'est bien passé, c'était quand même un truc très fort, et très émouvant.

Au début on te met ce minuscule machin tout chaud contre toi, et ton instinct animal te dicte aussitôt de le protéger. 

Ensuite on te remonte avec lui dans la chambre, toi dans une blouse d'hôpital très seyante, lui dans son joli pyjama dans sa coque en plastique, qui pionce.

Et les deux fois (bon la deuxième j'étais un peu mieux préparée à ça). Je les ai regardé. Des heures. Attendant la vague.

Et rien.

C'est très étrange parce que l'expérience forte qu'on vient de vivre s'estompe très vite (par exemple là je vous dis que mes accouchements étaient trop cool, mais je me revois nettement chialer toutes les larmes de mon corps pendant mon premier accouchement en disant à mon mec qu'on avait été complètement con de vouloir un bébé parce que ma péri avait foiré et que je douillais dans la moitié de mon corps, et pour le deuxième, je voulais faire ma warrior à accoucher sans péri (enfin je me laissais une marge de manœuvre), et quand je me suis retrouvée terrassée par la douleur, toutes les deux minutes, alors que mon mec venait de s'endormir qu'il était 5h du mat et que je voulais qu'au moins un de nous deux se repose donc je ne pouvais pas HURLER, et que l'infirmière que j'avais appelé n'avait pas prévenu ma sage-femme (je suis donc restée une heure à m'accrocher aux barreaux du lit en serrant les dents jusqu'à ce qu'elle vienne et me dise que j'étais vraiment très gentille et me fasse cette putain de péridurale si merveilleuse)). bref, sachez-le, ce genre de truc ça s'oublie.

Et donc voilà, on a vécu ce moment incroyable, quelques heures après ça n'est déjà plus qu'un brouillard. Et derrière le brouillard le vide. je regarde ce petit être dormir et, mis à part cet instinct animal, et des mécanismes à base de filer le bib/changer la couche/changer de pyj, RIEN.

Les deux fois, je me disais que quelqu'un allait venir me le reprendre, me dire que c'est bon je l'avais eu trois jours maintenant c'était le tour de quelqu'un d'autre. ça n'était pas MON enfant.

L'amour chez moi, a mis du temps à arriver, petit à petit, s'insinuant en moi. Jusqu'à prendre en otage mes tripes.

Pourtant, en maman je suis du genre louve. De toute façon c'est bien simple j'aime toujours trop, trop fort. 

Et mes enfants c'est pire que tout, enfin mon deuxième m'a un peu assagi là-dessus, je sais mieux lâcher du lest. 

Mais en même temps que cet amour incommensurable et dévorant, et c'est assez contradictoire, j'adore les voir grandir, prendre leur indépendance peu à peu, les regarder devenir autonomes. J'ai tellement hâte qu'ils deviennent vraiment des enfants, plus des bébés du tout.

Voir leurs traits de caractères, les encourager dans leurs prises de risques, m'intéresser à ce qui leur plait, leur laisser faire leurs propres choix. C'est un peu tôt pour numéro 2 bien sûr, puisqu'il n'a que 7 mois, mais c'est vraiment quelque chose qui me tient à cœur. Être là, les soutenir, leur donner les clés pour conquérir le monde sans jamais leur imposer les choses. Et marcher quelques pas derrière eux. Pour les regarder s'éloigner avec fierté.

dimanche 29 juillet 2012

En cuisine with Zaëlle - les poivrons farcis (à l'arrache)

(Décidément ce blog part dans tous les sens)(mais bon dans l'idée c'était un peu le principe)(j'espère juste que vous aimez bien).

J'adore cuisiner, mais je suis tellement flemmarde que je le fais trop peu. Enfin nous dirons faisais, parce que je sens souffler en moi le vent de l'inspiration culinaire, et depuis quelques jours je me bouge un peu plus les fesses et vais naturellement vers des trucs vaguement plus élaborés que pate-jambon.

Comment ai-je fait ? j'ai arrêté de vouloir suivre des recettes, et je suis mon instinct, j'assemble mentalement ce qui traine dans mon frigo et mon congel (pas grand chose, ce mois-ci c'est disette) et on tente (c'est ainsi qu'hier midi j'ai fait une vinaigrette Isio4 / vinaigre balsamique / basilic / citron vert / échalote (tout ça parce que je n'avais pas de moutarde), et après m'être dit que ça allait être un poil too much (sans déconner), c'était finalement frais et acidulé, parfait pour mes concombres-féta (oui en plus je mange sain en ce moment, GUEDIN)(parce que bon je voue quand même un culte aux pâtes au beurre avec PLEIN de beurre -au gros sel de Guérande évidemment).

Bref, avant-hier, je regardais les 3 poivrons verts de mon panier bio (oui parce que je suis abonnée aux paniers bio, ce qui influera très nettement sur les petites recettes que je vous filerais) (même si ce panier est d'abord pour nourrir les nains, mais y'a des trucs qu'ils ne mangent pas, donc c'est pour nous) (bref, peut-être que même qu'un jour je vous parlerais de mes repas de nains aussi).

Un est prévu pour un cake que je ferais aujourd'hui ou demain, mais les autres ? J'ai donc pensé à du poivron farci - fond de placard. Finalement je n'en ai utilisé qu'un, le troisième j'en ferais je sais pas...une salade ? Nous verrons bien. C'est un peu chiant les poivrons verts en fait, les rouges c'est mieux.

Alors voici ma recette (complètement adaptable à ce que vous avez dans vos propres placard) pour deux personnes

Et on remercie fort Instagram qui rend appétissantes tes photos de bouffe


- un poivron vert super grand (après en fait vous adaptez à la quantité de viande que vous avez pour les remplir)
- 220 gr de boeuf haché
- une échalote (mais un peu d'oignon c'est mieux)
- des tomates en petits dés Picard
- des poivrons (trois couleurs) en morceaux Picard
- une pointe de piment fort en poudre
- de l'emmental rapé.

Passez pendant 15 minutes le poivron coupé en deux, épépiné et légèrement arrosé d'huile d'olive au four à 180°. A priori ça le rend plus digeste (j'ai lu ça sur Internet, je crois Internet).

Pendant ce temps, faire revenir les échalotes coupés en petits morceaux dans de l'huile d'olive, rajouter la viande, puis, quand elle est cuite, les tomates, puis les poivrons, saupoudré d'un peu de piment, et réservez (vous remarquerez que des fois je parle à l'infinitif, des fois au présent, c'est comme ça c'est...je sais pas) (ça va passer au four, pas besoin que les légumes soient déjà méga cuits)(ah et vous pouvez saler et poivrer, moi je le fais jamais).

Une fois la cuisson des poivrons terminés (laissez le four fermé pour qu'il reste à température), rajouter à la farce une poignée d'emmental, bien mélanger, puis répartir dans les deux bouts de poivrons. Recouvrir d'emmental (ayez la main plus lourde que moi). Enfournez, re à 180°, pour 15 minutes.

Pendant ce temps, cuisez 150 gr de riz dans la poêle utilisée pour la farce, façon pilaf. Au cas où vous ne connaitriez pas (ça a beau être expliqué sur le paquet, il a fallu qu'on m'explique et ça fait seulement quelques années que je cuis mon riz comme ça et ça a limite changé ma vie, le truc génial c'est qu'on peut faire revenir un truc dans l'huile avant de rajouter le riz (et l'y laisser) ou rajouter des choses pendant la cuisson, et le rendre donc super goûtu(voir même en faire un plat complet)), on fait revenir 150 gr de riz cru dans de l'huile chaude, en le remuant, le temps qu'il devienne translucide (environ une minute) puis on rajoute 1.5 fois le volume en eau (salée, normalement, sinon moi je mets du viandox), puis on laisse cuire à feu moyen/doux pendant 10-15 minutes (vous avez vu comme ça tombe bien ça fait le même temps que les poivrons), en remuant régulièrement, et on rajoute de l'eau progressivement quand tout est absorbé si le riz est encore dur, jusqu'à ce que le riz soit bon.

Voilà, tout est cuit, vous pouvez monter vos assiettes (et rajouter par exemple de la salade, ou ce que l'inspiration vous dit).

Et c'est plutôt fort bon (vous pouvez manger le poivron vert sans souci, vu que vous l'avez cuit au début). La prochaine fois je testerais ptét avec de la féta en miette à la place de l'emmental.

Voilà voilà ! (je n'ai pas de bonne conclusion, bisous les gens !)

vendredi 27 juillet 2012

Mission Xmas partie 1

Bon je sais que je m'y prends tôt, à vous parler  fêtes de fin d'année quand vous pensez sable chaud, mais c'est dans ma tête toute l'année alors...

Noël fait partie de ces instants très importants pour moi. J'ai beau avoir une famille composée à 90% de cinglés, je reste très 'famille' et j'espère à chaque fois du fond de mon petit cœur que ça va être un joli jour.

C'est aussi pourquoi je tiens, de plus en plus, à offrir un petit quelque chose à tous les gens qui constituent cette famille pour moi. Ça peut paraitre idiot, mais je préfère offrir un petit quelque chose qui vient du cœur, et qui est le signe d'une pensée pour toutes ces personnes, plutôt que d'offrir quelques plus gros cadeaux à quelques personnes seulement.

Bon, le souci c'est qu'en éternelle fauchée, offrir un petit quelque chose à 26 personnes, ça fait vite beaucoup quand même. Du coup, j'emmagasine des idées de petits riens, de petits bricolages, pour de jolis cadeaux à petit prix. Ça pourrait rentrer dans la catégorie 'les DIY des autres', mais celle-ci est vraiment dédiée à ces idées toutes simples piquées à d'autres et que j'utilise au quotidien.

Ici, je vais donc vous filer ces idées glanées ici et là. je ne vais sans doute pas toutes les utiliser cette année, mais un jour sûrement, et ça pourrait bien vous donner des idées à vous aussi !

Plus que la valeur pécuniaire d'un cadeau, je crois que c'est le temps, l'amour, l'effort qu'on a mis dedans qui en font quelque chose de beau. (oui c'est aussi pour ça que j'ai hâte de recevoir mon premier collier de nouilles).

On commence donc avec ce génial tuto made in Madmoizelle, qui est dans mes favoris depuis sa sortie, il y a un an et demi. J'adore les boules à neige, et je trouve l'idée d'en faire soi-même vraiment géniale. A customiser avec des petits riens qui nous font penser à la personne à qui on le destine.

ça donne envie d'écouter des chants de noël en buvant un chocolat chaud à la cannelle cette histoire

Simple, original, et avec un coût très limité. De quoi épater la galerie et offrir un cadeau vraiment rigolo aux gens qu'on aime.

mercredi 25 juillet 2012

Etsy shopping guide for kids 2 - Poompatta

Il y a une infinité de petites boutiques de robes pour petites filles à se damner sur Etsy.

Parmi elles, il y a Poompatta, dont je voudrais chaque modèle pour l'armoire de miss Numéro 1.

 Un de mes modèles préférés

Tout y est délicat et raffiné, les prix sont honnêtes, les robes sont colorées, belles...et viennent d'Inde, où j'ai toujours rêvé de voyager.

A défaut de le faire, je pense offrir à la puce, sans doute pour l'été prochain maintenant, quelques unes des créations de cette boutiques, qui sentent bon l'été, les épices et le voyage...

vendredi 20 juillet 2012

La po2p a les pouces à moitié verts

Je suis un peu une insulte aux gens qui s'acharnent désespérément à chérir des plantes, pour que ces dernières crèvent dans une lente agonie, à chaque fois.

Perso je m'occupe de mes plantes comme une mère indigne : j'oublie de les arroser 90% du temps, et en fait je les laisse clairement vivre leurs vies. Les protéger du gel . ahahah la bonne blague.

Pourtant la plupart de mes plantes survivent sans soucis. J'ai dû me séparer de pas mal d'entre elles pour cause de déménagements multiples, et là j'avoue qu'une partie de ma belle terrasse de l'an passé a rejoint le cimetière des fleurs, pour cause de pots non adaptés (sachez que le pot en plastique ne supporte que l'ombre. Plastique + soleil = racines cuites, maintenant je saurais.) Mais bon tous les dits-pots sont actuellement colonisés de petites pousses de mauvaises herbes qui devrait fleurir ces prochaines semaines (j'adore les mauvaises herbes, c'est comme des pochettes surprises, je vous ferais un post sur ma 'récolte' quand elle aura un peu plus de gueule).

Et puis il ya les increvables, mes oliviers, dont un a fleuri tout seul. Bon l'autre j'ai cru qu'il avait crevé (quand je me suis aperçu que toutes ses feuilles étaient séchées, forcément vu que je ne l'arrose jamais et qu'il est énorme) En gamine habituée aux conneries, j'ai arraché la grosse majorité des feuilles, pour ne pas être accusée par monsieur de l'avoir laissé crever de soif et...il est reparti de plus belle. Du coup il est énorme, tout feuillu, comme ça :

Astuce : les oliviers de supermarchés déboitent, celui-ci je l'ai payé 79€ et il fait sans souci la compèt avec ceux à 595€ de Jardiland, je te ferais une photo en pied un de ces jours, tu verras comme il est bô
Et puis il y a mes succulentes.

C'est ma grand-mère qui m'en a filé un pot avec quelques boutures, et depuis elles prolifèrent du feu de dieu. Bon, ça c'était avant ma fille...Elles survivent au gel, à l'oubli d'arrosage, aux très fortes chaleurs (bon là c'est un peu le principe) et même aux averses de grêle. Mais pas à Miss Terreur quand elles les prend pour des marguerites. Je ne compte plus le nombre de 'pétales' retrouvés ici et là, morts au combat contre ses doigts dodus.

Mais cette hécatombe m'a donné une idée. En faire pleins de boutures, pour en offrir à toute ma famille à noël. Un cadeau gratos (rapport au fait que j'ai un petit budget et que je veux offrir un petit quelque chose à beaucoup de monde, je reviendrais sur mon plan organisationnel une autre fois) et finalement vraiment symbolique, puisque c'est un petit bout de chez ma grand-mère, en maison de retraite depuis, chez qui on a passé toutes nos vacances quand on était gamins. J'ai donc jusqu'à noël pour que mes petits pots aient de la gueule, mais je les chéris, et je vous ai même fait des photos avec passage par instagram comme une vraie blogueuse tendance (ce que je ne serais jamais, vu que je m'en cogne complètement).



Et c'est con, mais ces petits machins faciles à vivre sont devenus une vraie addiction...Du coup à la rentrée, j'ai envie d'acquérir pleins d'espèces différentes...Affaire à suivre :)

mardi 17 juillet 2012

Les DIY des autres...épisode 2

Bon, un DIY des autres en doublon puisque le lien sur lequel je l'ai trouvé relayait déjà le DIY de quelqu'un d'autres.

Ce truc a changé ma vie. Vous noterez que j'aurais aussi pu aller à H&M et claquer 3€ dans un vrai accessoire pour chignon bun. Mais je suis une feignasse, je suis fauchée, et je suis sûre que si je n'avais pas pris 3 minutes pour faire ça moi-même, il aurait dépérit au fond d'un tiroir.

J'avais pris une photo du rendu sur mes cheveux mi-longs, mais dans ma grande intelligence je l'ai supprimé de mes archives il y a une semaine (pour avoir de la photo perso ici il va me falloir un peu d'entrainement, je suis plus très très blogueuse dans l'âme moi).

Donc, ladies and gentlemen (mais plutôt ladies), voici comment faire un accessoire pour chignon-bun avec une vieille chaussette. Et quand on a les cheveux mi-longs comme moi, au lieu de faire la technique de la dame, on passe le truc comme un élastique, puis on rabat les cheveux tout autour, puis on referme le machin avec un vrai élastique. Ça fait un peu plus chignon de danseuse et moins débraillé, ce qui est moins funky avouons-le, mais ça permet quand même d’avoir une coiffure stylée en 30 secondes chrono, ce qui est formidable vous en conviendrez.

jeudi 12 juillet 2012

Quand je serai grande je saurai m'habiller - épisode 1

Depuis toute petite, mon rapport aux vêtements a toujours été un peu particulier.

Rapport au fait que ma mère a le look d'une Amy Winehouse avant-gardiste (puisque ça doit faire vingt ans qu'elle s'habille comme ça). Avant la grosse déglingue d'Amy hein. Ma mère est rock'n'roll mais son aura est plus proche d'un Back in Black que des vidéos de fin de carrière de la chanteuse.

Elle a longtemps joué à la poupée avec nous. Grimant mon frère en petit poulbot, et moi en un mélange entre l'Inde, le flamenco et le peuple tzigane, jouant de mes traits vaguement exotiques pour laisser parler son imagination.

A l'adolescence, et trèèèès doucement, j'ai pris de l'assurance et appris à dire MERDE à ses choix (qui étaient clairement une plaie pour me faire accepter en classe, à un âge où être un mouton est quasiment essentiel pour se faire des potes). Sans surprise, mes choix personnels se sont tournés vers la musique de 'rebelle' que j'écoutais : le rap et le rnb (faire entrer du Mariah Carey sous notre toit, croyez-le, était un acte de rébellion qui m'attirait les foudres, teintées de mépris, de la Reine Mère).

Je rêvais surtout de gros sweats à capuche, de baskets énormes et de baggys dans toutes les nuances de jean, mais je pressentais que ma mère m'aurait égorgée sur place. Du coup je me tournais vers des sources d'inspirations plus féminines, de la miss Mariah donc à Jennifer Lopez, en passant par toutes les nuances de ce que le bon goût de l'époque nous proposait. Pantalons archi taille basse, compensées et créoles XXL. j'ai même poussé le vice jusqu'à me bousiller le cuir chevelu avec des tresses collées, pas exactement adaptées à mes cheveux tout fins et fragiles.

Paye ton icône (en plus je n'ai jamais particulièrement aimé J-Lo...)

En grandissant mes sources d'inspirations se sont multipliées, d'Harajuku et de toutes ces japonaises hyper stylées à des références un peu nerd (rapport au fait que mon frangin est un accro aux jeux vidéos, et que je suis moi-même devenue libraire bd, spécialisée manga et cotoyant quotidiennement des accros aux comics), me sentant également proche des pin up rockabilly (d'ailleurs ma culture musicale s'est tout autant étoffée en grandissant, et Johnny Cash côtoie Aaliyah et Stomy Bugsy dans ma discothèque). Je me suis également mise à aimer la Mode avec un grand M, et à être sensibles aux vêtements traditionnels du monde entier.

Gwen Stefani et ses Harajuku Girls, tout ce que j'aime (encore aujourd'hui oui oui)


Bref, un genre de gloubi-boulga de références que je mixais, interchangeais. Chaque matin devant le miroir était un jeu, je sortais parée de mon armure. Personnage plus que personne.

C'est contradictoire n'est-ce pas ?

J'ai voulu me débarrasser des déguisements maternels, qui lui servaient à projeter en moi ce qu'elle voulait que je sois, et j'ai finit par me déguiser moi-même, pour brouiller les pistes et ne pas montrer qui je suis réellement.

Au fond de moi, une petite voix me disait, sereine, qu'en grandissant j'allais trouver MON style. Celui dans lequel je me sentirai bien, celui qui serait moi, celui qui me mettrais en valeur. mais les années passaient et il n'en était rien.

Et puis je viens d'enchainer 3 ans de non-style. rapport aux déformations corporelles grossesse-esques, et à un manque clair de temps et de motivation pour jouer les transformistes. En plus j'ai fait le yo-yo entre + 12 et -5 kilos par rapport à ce qui était mon poids de forme (oui mon corps perds plus de poids post accouchements qu'il n'en avait pris, à priori cela fait de moi une personne assez détestable, mais c'est un super pouvoir dont je me serais bien passée).

Je viens de vivre six mois assez durs, pour un petit tas de raisons imbriquées les unes dans les autres. A posteriori (enfin je fais ma maline mais je n'en suis pas encore totalement sortie, mais on est quand même en droit de penser que c'est sur la bonne voix), même si j'en ai vraiment chié, ça a aussi été bénéfique. Parce que ça m'a obligé par la force des choses à faire un travail sur moi, à me remettre en question, et à me trouver. A mieux connaitre ma valeur, et à mieux m'aimer.

Du coup je me dis que ce truc que mon moi ado pensait naïvement voir arriver tout seul, je peux et je dois le provoquer maintenant. En réflechissant à ce que je veux, ce qui me va, ce que je suis.

Et en fait c'est surtout pour ça que j'ai créé ce blog. ordonner par écrit cette recherche-là, voir si ça m'amène à quelque chose.

Alors ouais en fait ça c'était l'introduction du machin (je t'ai dit hein, que j'aimais blablater), et puis il y aura pleins d'autres choses ici (et des photos à moi aussi, mais en fait je m'approprie encore un peu les lieux, du coup ça va venir doucement cette histoire). Mais voilà, je vais parler des pistes des réflexions dont je m'entoure, de moi (le nombril, tout ça), de mes fringues, de mes inspirations. Etc etc. Voir si la fille de bientôt 26 ans que je suis pourrait enfin faire la paix avec son armoire, qui dégueule encore malgré beaucoup d'efforts de fringues que je ne mets jamais, et qui est presque totalement vide de fringues que j'aimerais vraiment...

mardi 10 juillet 2012

Miss tupperware

J'entends et lis souvent des filles dire qu'elles ne veulent pas d'enfants, mais rêveraient d'être enceintes. Après 17 mois de tests, j'ai juste envie d'apporter ma pierre à l'édifice (bien modeste, j'en conviens). (ce post sera long et sans image, je ne vois pas comment l'illustrer, toutes mes confuses) (mais si vous le lisez en entier vous êtes très sympas, voilà :)

Il y a clairement tout un imaginaire autour de la grossesse. Le miracle de la vie est entouré d'une aura particulière, où se plaindre est tabou. Tout le monde a en tête au moins une star enceinte et rayonnante, posant nue avec son ventre parfait et son sourire extra bright en couverture d'un magazine (et l'inverse fait rire grassement, comme dans le dernier Grazia où Sienna Miller assise comme elle peut en terrasse d'un café en fin de grossesse fait bien rigoler la journaliste. Bah oui Sienna, reste glamour, c'est pas compliqué merde).

Si certaines de mes copines me disent la bouche en cœur et des étoiles pleins les yeux que ces mois ont été les meilleurs de leur vie, il faudrait aussi dire que pour d'autres, il n'en est rien. Il y a celles qui le vivent mal, celles qui souffrent, celles qui ont des complications soit très reloues soient carrément invivables. Et puis il y a celles qui, comme moi, ne sont pas dans la catégorie des plus à plaindre, mais qui n'ont pas aimé ça du tout pour autant.

dimanche 8 juillet 2012

M.A.C. etc

Pour beaucoup, les lettres mac vont évoquer du maquillage, ou un ordinateur. Pour moi, en ce moment, ça veut plutôt dire machine à coudre. c'est ma nouvelle lubie, mon graal, le truc auquel je pense toute la journée.

Je ne suis pas manuelle. Parce que je suis une feignasse, parce que je suis maladroite. Mais j'en rêve. Du coup, quand ma grand-mère est partie en maison de retraite j'ai demandé si je pouvais récupérer la sienne.

Elle fait partie de mes souvenirs d'enfance (ma mère nous collant chez elle toutes les vacances, à l'époque. C'était la plaie, aujourd'hui je me rends compte que c'est ce que je retire de plus bénéfique dans ce qui m'a construit, mais j'y reviendrais une autre fois). Et si j'ai vraiment eu à cœur de l'avoir (sachant que sinon elle aurait été vendue ou donnée, personne ne coud dans ma famille), cela fait 4 ou 5 ans qu'elle reste bien sagement dans son carton, prenant de la place et devant, à n'en pas douter, être ultra vexée d'être ainsi boudée.

Le problème c'est que c'est une machine de grande qualité. Et ça, allié à l'emprise de mes souvenirs, fait que je suis totalement incapable de m'en servir à l'heure actuelle. C'est comme une relique sacrée, et vu mon inexpérience totale en couture, je suis paralysée à la simple idée de l'utiliser (c'est bien je n'en fais jamais trop dans la vie). Du coup, je continue de ne rien créer de mes dix doigts.

ET PUIS, l'autre fois, me promenant à Ikéa (oui je fais partie de ces gens qui éprouvent du plaisir à errer dans le parcours bien étudié du géant suédois à regarder des meubles joliment installés dans de faux appartements), je découvre qu'ils vendent une MACHINE A COUDRE. Et j'ai beau savoir qu'ils en vendent partout, ça a été le déclic.

Pour mon anniversaire je la veux, même si je me doute qu'elle a une durée de vie limitée et que je ne vais pas me lancer dans la confection de robes de soirées avec.

Mon précieux
 
Elle n'est pas belle, pas impressionnante. Mais justement, elle a l'air simple, elle ne regarde pas la débutante en moi avec dédain. Je peux dis qu'avec elle je peux essayer, rater, réessayer, sans qu'elle me juge. 

Je la veux pour mon anniversaire, du coup j'ai encore presque deux mois à attendre. Et pour patienter je vais sur des boutiques de tissus japonais sur Etsy, mettre quinze mille modèles dans mes favoris (l'objet d'un prochain post peut-être). J'erre de blogs en blogs, ajoutant dans mes parques pages tous les tutos qui ont l'air simples du monde...

Bref, on verra dans deux mois, si je fais toujours autant la maline, mais je me suis déjà fixée pleins de grands projets...A suivre...

Etsy shopping guide for kids

Si j'ai, ailleurs, l'occasion de faire une sélection de mes boutiques coups de cœur sur Etsy, je suis obligée, enfin j'étais, de garder pour moi les boutiques pour enfants, qui ont, forcément, fait irruption dans ma graaande graaande liste de favoris. Alors c'est vous que je vais saouler avec :)

Etsy et moi, on a mis pas mal de temps à s'apprivoiser. Rapport au fait qu'il faut fouiller entre pleins de trucs très laids pour faire de jolies découvertes, et que je déteste chiner. Mais vu le nombre d'heures que j'ai perdu dessus à faire des requêtes inutiles et crétines, il est clair qu'aujourd'hui c'est une vraie histoire d'amour.

On commence donc avec une boutique d'illustrations que j'aime d'amour. Autant j'aime les trucs kawaïï, kitch, voir trash, autant j'aime aussi ces dessins dont l'atmosphère évoque les livres pour enfant. (Désolée pour le lire la suite, je l'ai mis par erreur et je ne sais pas comment le virer -bonjour j'ai du mal)

Une des illustrations de Kit and Adam


mardi 3 juillet 2012

Les DIY des autres...épisode 1

Depuis quelques temps, j'ai des envies de faire des trucs cools avec mes dix doigts qui me démangent. J'ai même mis une machine à coudre sur ma liste d'anniversaire (j'ai celle de ma grand-mère, mais elle est limite sacrée à mes yeux du coup je n'ose pas y toucher, vu que je ne sais absolument pas coudre et que ce serait comme l'insulter de l'utiliser sans avoir jamais rien cousu de ma vie...je préfère me former sur un modèle premier prix).

Je consulte donc compulsivement tous les Do It Yourself de la planète, et je vous en filerais ici de temps en temps. Couture, bijoux...mais aussi recettes. (Soyons clairs, les DIY qui me tapent dans l'oeil sont tous adaptés aux feignasses)

Autant pour ma première grossesse je n'avais aucunes envies particulières, autant pour la seconde, je pensais CHOCOLAT matin midi et soir. Tant et si bien que je me suis déjà retrouvée à 23h30 à cuisiner un gâteau au chocolat, l’œil hagard, pour en avoir pour toute la semaine. Mais quand on n'a plus de chocolat sous la main, mais rien que du nutella, et qu'on n'a rien pour le tartiner (et la flemme aussi), il faut trouver une solution express.

Photo tirée du blog une irrésistible envie de...

Et post accouchement, ce nutella mug cake, dont vous trouvez des millions de variations un peu partout sur internet, fait toujours la blague. perso je ne le cuis que 45 secondes, ce qui fait en fait de la pâte crue chaude avec un tout petit peu de gâteau au fond. Mais bon vous lisez une fille qui double les quantités d'ingrédients de sa pâte à crumble pour en avoir assez pour recouvrir son gâteau après tout ce que je me boulotte pendant la préparation...

Ma préférée se passe sur le blog 'Une irrésistible envie de...' et c'est à garder en favori pour le prochain soir où vous aurez ce genre de pulsion (en plus les quantités sont pour deux, donc soit vous êtes partageur, soit ça vous en fait pour deux soirs d'affilés).