vendredi 28 décembre 2012

La Sunshine List

(J'ai abandonné tout espoir de régularité sur ce blog, vous ferez avec, mes petits choux)

Je crois que, malgré moi, je suis une éternelle optimiste. J'aimerai bien qu'on me couve comme une petite chose fragile mais j'ai rapidement compris que pour être heureuse, c'est de moi-même que je devrai tout attendre. Parce que les gens n'ont pas a être responsable de mon humeur et à porter la responsabilité de me faire sourire H24. Ça ne m'empêche pas d'être une gamine capricieuse qui tape du pied quand on ne fait pas ce qu'elle veut et qui a la larme un peu trop facile, mais en général je me reprends assez vite et me force à regarder les choses sous un angle positif, parce que c'est comme ça qu'on avance.

J'ai encré une libellule à ma cheville gauche, là pour me rappeler à chaque instant qu'il suffit d'une impulsion pour que l'impression de toucher le fond fasse partie du passé.

C'est sans doute pour tout ça que j'ai beaucoup d'affection pour le blog Sunshine of Mine. On sent chez son auteure une vraie envie de changer sa vie, de bouleverser ses habitudes et surtout, d'être heureuse. Et je sais que c'est quelque chose qui demande de s'auto-mettre des coups de pieds au cul régulièrement.

Alors j'ai été tout de suite séduite par son idée de 'Sunshine List', une petite liste de choses à faire pour enjoliver sa journée, et la rendre par petites touches un peu exceptionnelle. Alors aujourd'hui j'ai pris un petit carnet Toy Story acheté dans une solderie cet été parce que j'adore les petits carnets mais que je n'en achète jamais parce que je n'en fais rien mais que quand même celui-là y'a l'Alien dessus (je voue un culte sans borne à ce petit rôle du cinéma d'animation, qui a la classe absolue) et j'ai commencé à en noircir les pages de cette liste. L'idée c'est de le remplir entièrement et de commencer à l'utiliser le 1 janvier, ça me parle plus qu'une liste de résolutions que je ne saurai tenir parce qu'on ne change pas sa nature profonde...

Du coup je me suis dit que ça vous parlerait ptét aussi, alors voilà c'est par ici que ça se passe (vu que la création de la liste est de son fait, je ne la recopie pas directement ici). Et puis jetez un œil sur son blog vous verrez il est cool !

lundi 22 octobre 2012

Les DIY des autres - les tiramisu petit beurre/nutella

Voilà la recette parfaite : elle ne demande aucun don en cuisine, elle se réalise en 5 minutes, et le résultat est délicieux !

Cette recette, je crois que c'est Marie de Beyondzewords qui en avait posté le lien sur twitter il y a quelques temps. Aussitôt mise en favori, j'allais régulièrement baver dessus.

Et puis samedi soir nous avions invité des amis à dîner. Et avec deux loustics autant vous dire qu'on passe difficilement sa journée en cuisine. Du coup, c'était poulet basquaise (je vous filerai la recette un de ces jours) que j'ai cuisiné pendant l'apéro, et pour le dessert, cette merveille.

Photo tirée du blog d'Une Graine d'Idée
 
Je vous laisse donc aller voir sur le blog de Stéph pour une recette qui va désormais faire partie de mes classiques, tellement elle est parfaite (même les non fans de dessert ont tout dévoré !).

vendredi 12 octobre 2012

High Lenghts Mascara de Clinique

Ouais je suis comme ça, je continue à te donner mes conseils cosmétiques trop cool, ne me remercie pas.

Alors alors, je dois te dire que cet article mériterait des paillettes et des spotlights partout, tellement ce mascara, CE MASCARA envoie du lourd. Et je pèse mes mots.

Alors vois-tu, j'ai des cils long et droits comme des bâtons, et j'ai toujours été à la recherche du Graal mascara-esque qui me ferait la même chose que les cils d'Eva Longoria dans une pub L'Oréal Paris (tu imagines le mec qui est obligé de rajouter pleins de petits cils à l'ordinateur sur chaque image de la pub télé ? y'a des boulots ingrats). Et je n'ai subi que des déceptions. J'ai trouvé pas mal de mascaras pas mal, mais à chaque fois y'avait un mais, justement.

Et puis il y a quelques temps la merveilleusement merveilleuse Annelise (qui officie en tant que prêtresse es beauté sur Madmoizelle.com, je t'invite à lire ses articles, ils déboitent) m'a offert, parmi d'autres merveilles, ce mascara (qui s'appelle Mascara Longueur Optimale en VF).


Quand j'ai vu cette brosse toute cheloue, j'ai eu peur. Mais j'ai tenté quand même et...je suis bluffée.

Sérieusement, ce mascara c'est la perfection, c'est tes cils en mieux. Et c'est une fille qui trouve que les cils super chargés c'est trop classe qui te le dit. Je ne reviendrais au reste pour rien au monde. Avec ce mascara mes cils sont beaux, genre eux en mieux, en vachement mieux. Mais ça reste quand même naturel. Même si leur beauté est limite surnaturelle (oui tu comprends plus rien, d'ici que l'effet est mille fois plus naturel que tout ce que j'ai pu tester avant, mais qu'ils sont incroyablement trop parfaits aussi). Et avec un petit coup de recourbeur de cil (j'en avais un depuis des années, mais il a fallu un article d'Annelise pour que je m'y mette, pour les filles aux cils raides c'est génial ce truc en fait) bah laisse tomber, j'ai envie de lui faire des bisous. Et si j'en crois les commentaires glanés ici et là, il fait aussi des miracles sur les cils courts.

Voilà, retiens son nom, parce que perso j'ai trouvé mon graal mascara-esque et j'en profite pour re dire un GRAND MERCI à Annelise.

mercredi 10 octobre 2012

Petites astuces si vous voulez être gentil/le avec une jeune maman

Vous avez une amie qui vient de mettre un bébé au monde, et vous vous dites que, forcément, elle est genre au comble du bonheur, comblée et sur un petit nuage (à votre décharge, elle met toute son énergie à vous faire croire que c'est le cas).

Sauf que, en réalité, il y a fort à parier pour qu'elle soit au trente sixième dessous. Elle ne dort plus, se fait gerber du lait caillé dessus toute la journée, n'a même pas le temps de prendre une douche, son appart c'est Bagdad, elle se trouve moche, très moche, entre son ventre mou, ses kilos qui lui restent à perdre, le retour des racines grasses et des boutons, et tout simplement parce que son corps a tellement appartenu à tout le monde ces derniers mois qu'elle ne s'y reconnait plus. Son couple ressemble sûrement à tout sauf ce qu'elle imaginait, vu qu'elle ce qu'elle imaginait c'était deux amoureux beaux, radieux et épanouis, lovés amoureusement l'un contre l'autre sous un petit plaid tout doux et regardant affectueusement la chair de leur chair pionçant paisiblement dans son berceau (ahah). Et en plus elle se rend compte qu'elle ne sera jamais la maman parfaite qu'elle a imaginé, qu'elle va merder sur pleins de trucs, et qu'elle est tellement nulle comme mère que son bébé ne l'aime pas, vu comme il pleure tout le temps.

Bien sûr, il y a aussi des meufs rayonnantes, qui font des baby blues de 3h 27 secondes, ont des bébés qui dorment 20h par jour et pendant ce temps elles elles font le ménage de leur appart en chantonnant, mais ces filles là sont tellement énervantes tout le temps que je ne pense pas que ça soit vos copines.

Et le pire, c'est qu'elle doit faire semblant d'afficher un bonheur sans faille puisque la plus belle chose du monde vient de lui arriver.

Voici donc deux trois bricoles pour lui remonter le moral.

D'abord, point très important, si vous voulez l'aider, ne lui proposer pas X fois de garder son bébé pour qu'elle souffle. Surtout quand c'est leur premier beaucoup de mamans n'ont pas du tout envie une seconde de laisser leur bébé pour souffler. Même si ça leur ferait du bien. Sauf que les forcer ça ne leur fera pas de bien, et les culpabiliser non plus. Y'a des mamans (comme moi) qui se transforment en louve, et ont juste envie de couver leur bébé même si ça les déprime et qu'elles pètent un peu les plombs. Et franchement, les gens qui te font sentir que ça les gave que tu ne leur fasse pas confiance (alors que ça n'a rien à voir) et te disent non stop que ça te ferait du bien et que c'est pas bien de rester comme ça, ils te culpabilisent et c'est tout. Le déclic on doit l'avoir SEULE. (et puis soit dit en passant, je pense que quand les papas proposent eux de garder la progéniture pour qu'elle aille faire ce qu'elle a envie, ça passe mieux, sauf que c'est vachement rare). Bref, propose quand même parce qu'un jour elle aura envie de sortir et pensera ptét à toi, mais un truc vachement plus cool : va la voir. La voir juste pour discuter, ne surtout pas regarder le bordel (ou pire, se mettre à ranger ou faire le ménage, culpabilisation x 1000). Lui proposer son aide genre je peux te vider le lave-vaisselle, lancer une machine, ou même je fais les courses là (oui juste avant de passer te voir, exactement) tu veux que je te prenne un truc ?. Lui ramener des bons petits plats. La jeune maman a vraiment autre chose à faire que de faire à manger, et je pense que lui ramener un truc fera que plus tard, tu seras sanctifiée. Pendant que t'es là, tu peux aussi lui dire 'si tu veux je le surveille 5 minutes le temps que t'aille prendre une douche ?'. le laisser une aprèm pour faire du shopping c'est mort, mais une douche, elle devrait être ok, et ravie (ptét même qu'elle va y rester 10 minutes, tiens)

(ouais je sais je suis passée du vouvoiement au tutoiement comme ça sans crier gare).

Lui demander comment ça va avec son mec. Comme ça, sur le ton de la conversation. C'est une question que je pose systématiquement à mes copines quand leur bébé a à peu près un mois. Des fois elles vont te dire que tout va nickel, d'autres fois elles lâchent tout. Et je peux te dire que ça fait du bien. Je ne sais pas si tu as déjà vu un Heureux Événement ? Si ça n'est pas le cas, je t'invite à le faire, surtout si tu as toi-même envie d'un bébé (si tu en as déjà un aussi d'ailleurs). J'ai jamais vu une meilleure description de ce qui se passe dans un couple à l'arrivée d'un enfant. Je ne te laisse pas sur ce grand suspens ; c'est la merde, il faut tout reconstruire, la personne en face devient un quasi inconnu, on change beaucoup en quelques semaines, on est crevé et sur les nerfs. A peu près toutes mes copines ont envisagé la séparation, donc oui, je te jure, ça fait vachement de bien d'en parler à quelqu'un qui ne te jugera pas.

Avoir une vie pour deux. lui raconter tous les trucs cools ou moins cools de ta vie. Ça ne va pas la frustrer, au contraire. sa vie à elle se résume en couche et en dosettes de lait, franchement elle va kiffer entendre des potins et des histoires de boulot. Et dans le même temps écoute là. Bon je te demande pas de faire comme si tu trouvais ses histoires de lait AR passionnantes, mais on a tellement l'impression de devenir transparente quand on a un bébé, comme si cette extension de nous comptait tellement qu'on n'existait plus aux yeux des gens, que ça fait du bien quand quelqu'un nous écoute et s'intéresse à notre discussion (même si en vrai elle est chiante, on sait).

Le point le plus important (qui est la vraie raison de ce post), on ne dit JAMAIS, j'ai bien dit JAMAIS à une jeune maman 't'as l'air fatiguée'. D'ailleurs petite aparté : cette question, deuxième étape de la relation sociale juste après 'ça va ?' elle sert à quoi ? On est bien d'accord que sous couvert de s'inquiéter pour l'autre (sauf que c'est faux, comme pour ça va? c'est juste une phrase toute faite) le seul truc qu'on fait c'est signifier à l'autre qu'il a VRAIMENT une sale gueule ? Je serais Chef de l'Univers, je virerais cette phrase, elle serait interdite, passible de tortures très douloureuses (à bases de cure dent recouvert de pâte de piment sous les ongles). Donc, une fois qu'on s'est tous mis d'accord sur le fait que cette phrase n'était que méchanceté et inutilité, on la prononce encore moins devant une jeune maman (qui se sent déjà moche et nulle si tu as tout bien suivi)(et qui ne dort et ne se pose quasiment jamais, évidemment qu'elle est fatiguée)(ah et va pas lui dire qu'il faut dormir pendant les siestes du nain, pendant les siestes du nain on vide le lave-vaisselle, ou on comate devant la télé pour avoir l'impression que notre vie est encore un peu la même). A la place, fais quelque chose d'interdit (mais de vachement mieux que d'être méchant) : mens. Enfin tu peux aussi le penser mais sinon c'est pas grave. Fais lui des compliments. Dans Un heureux événement, toujours, Louise Bourgoin fond en larme quand son kiné lui fait un compliment sur son périnée (alors que bon, Louise Bourgoin elle est quand même beaucoup plus bonne que la plus bonne de tes copines mais passons) parce que c'est le premier compliment qu'on lui fait depuis qu'elle a accouché. Personne ne fait de compliment à une jeune maman, on en fait à son bébé, ou limite au papa. Donc voilà la lourde tâche qui va t'incomber maintenant que tu as lu ces lignes : dis lui qu'elle est rayonnante. On s'en fout qu'en vrai elle ait juste l'air au bord du suicide, que ses cheveux ne ressemblent à rien et qu'elle soit en pyjama. Dis-lui qu'elle est rayonannte, qu'elle est belle, qu'elle est jolie. Dis-lui qu'elle s'en sort super bien même simplement quand elle a son bébé dans les bras.

Cette fille devant toi, qui n'a plus l'air que de l'ombre d'elle-même, elle a juste besoin de reprendre la confiance en elle qui s'est barrée en même temps que son placenta, alors file-lui la première pièce du puzzle, ça ne coute pas grand chose et tu l'aideras à aller bien.

mardi 9 octobre 2012

Hello Kitty, ou l'échec de mon éducation non genrée

S'il y a bien un truc que j'ai toujours considéré comme primordiale dans l'éducation de mes enfants (on parle bien de moi, mon nombril et de mes nains, ça n'est pas du tout un jugement sur l'éducation des autres), c'est de ne pas leur imposer les clichés liés à leur genre ou du moins le moins possible.

Je ne sais pas si vous avez entendu parler de Storm, il y a quelques années. En fait c'est un couple qui a eu un bébé, et qui a décidé de ne révéler à personne son sexe afin qu'il/elle grandisse sans la pression du 'c'est pour les filles/pour les garçons' et se crée une personnalité et des goûts qui lui sont propre, et pas imposés par la société. Si l'idée me parle, et que je la trouve belle, elle relève clairement de l'utopie et même, à mes yeux, par sa mise en œuvre, de l'égoïsme. Pourquoi ? parce que pour se faire ils ont décidé de ne pas mettre Storm à l'école, et de l'éloigner de la société. Déjà en soit priver un enfant d'une diversité sociale, ça me pose problème, ensuite forcément, cela va biaiser son rapport aux autres à cause d'un truc qu'on appelle curiosité, et qui va faire que les gens en face de lui/elle vont forcément être obsédés par son sexe tout ça parce que l'être humain ne supporte pas de ne pas savoir, et enfin, va bien y avoir un moment où le petit/la petite Storm va découvrir le monde, et paye ta claque dans la gueule quand toute ton enfance on t'a tenu complètement à l'écart de tout ça. Bref à mes yeux ça relève de l'expérience sociologique plus que de l'éducation d'un enfant qu'on aime et pour qui on ne veut que de belles choses et du coup ça devient assez nul, même si l'idée était là.

Donc voilà, aucune envie pour moi d'aller dans ce genre d’extrême. Mais par contre, je me fais un point d'honneur à ne pas leur imposer des trucs sous prétexte qu'ils doivent aimer. La naine n'a pas eu de poupée ni de jouets de poupées tant qu'elle n'en a pas signalé l'envie (quand elle a piqué le kewpie qui décorait sa chambre (un kewpie c'est ça) et s'est mise à le promener partout en l'appelant bébé, là elle a eu le droit à une poupée (moche, par ma mère, j'en ai déjà parlé) faut que je lui en achète une belle d'ailleurs, et elle a eu un petit lit (fort pratique les soirs où elle ne veut pas dormir, à base de 'bébé est fatigué tu lui fais un bisou et tu le mets au lit ? et après c'est toi qui va au lit') et une poussette canne vintage payée une misère en braderie (qui sert plutôt de tank, en fait, comme tous les trucs à roulette qu'elle a). Et mon fils, si ça le branche, bah il aura tout autant le droit de jouer avec les poupées, d'abord parce que c'est de l'imitation et que c'est bien pour eux, ensuite parce qu'aucun jouet n'est 'un truc de gonzesse' et enfin parce que je me dis que pour qu'un jour tous les mecs soient vraiment capables de faire moit-moit sur les tâches logistiques qui incombent aux parents, bah ça commence là. Et au contraire, quand la naine a commencé a prendre l'iphone de son père pour en faire une voiture, elle a eu des petites voitures (bien avant la poupée) et son frère s'éclate aussi avec. Bref, j'ai la chance d'avoir un garçon et une fille, du coup ils pourront partager ça, mais même si j'avais eu deux garçons ou deux filles ça aurait été la même, ils auraient eu le choix de jouer à ce qui leur plait. Ça te parait ptét évident mais pas tellement, je me suis déjà pris la tête avec des mecs qui ne comprenaient pas que ma fille ait des voitures, j'ai entendu des parents dire qu'ils punissaient leur fils s'ils le prenaient à jouer à la poupée quand ils étaient chez des amis qui avaient des filles, et plus simplement, quotidiennement, j'entends des petites remarques sur le sujet. Genre en braderie, une bouée en forme de voiture 'oui y'a un volant c'est pour les garçons' ou un ensemble avion + hélicoptère en plastique (loustiquette étant passionnée par tout ce qui vole) 'vous avez un fils ?' 'euh oui madame, mais en fait c'est pour ma fille'. Bref voilà, la route est longue.

En fringue c'est pareil, et souvent les gens prennent ma fille pour un mec (bon faut dire que ses cheveux semblent ne jamais vouloir pousser, mais elle a quand même une tête de fille, mais voilà mets à une fille un jean des pompes noires et un pull gris, tout le monde part du principe que c'est un garçon (bah oui merde une fille ça met que des robes roses, et des bandeaux à fleurs dans leurs cheveux).

Et niveau caractère encore, idem. Si on sort à mon fils qu'il ne doit pas pleurer parce qu'il est un garçon, je sors les griffes, et pour ma fille de toute façon je pense que plus personne n'a d'espoir qu'elle devienne une lady, elle est plutôt du genre viking. Mais si un jour j'entends des trucs genre 'c'est pas pour les filles' ou 'les filles ça ne fait pas ça', il y a fort à parier que je sorte des mes gonds.

'Fin voilà, vous voyez un peu l'idée de ce que j'appelle une éducation non genrée. Je veux que mes enfants aiment ce qu'ils aiment vraiment, ce qui leur plait et leur parle, mais j'ai aussi conscience que, forcément, la société va les former d'une certaine façon (et même moi, inconsciemment, même si j'essaie de faire au mieux).

Le truc c'est qu'il y a déjà un truc sur lequel c'est un échec total : HELLO KITTY. Nan parce que la naine, elle est accro, vraiment. Bon tu vas me dire oui mais c'est ce qui lui plait, sauf que c'est ce qui plait à toutes les petites filles, et que bien sûr c'est pas juste un chat meugnon. Nan, en vrai ça a commencé quand, y'a six mois, après une braderie, je reviens les bras chargés de fringues payées une misère. Elle fouille, s'arrête, tombe en pamoison, et pousse son premier 'waouuuh' de sa vie. L'objet de son adoration ? un débardeur ROSE avec une énorme Hello Kitty dessus, et sur la tête de Kitty, une couronne à PAILLETTES. Sérieusement je crois qu'elle n'avait jamais rien vu d'aussi beau. Alors que moi j'étais trop fière parce que j'avais trouvé un stand blindé de fringues made in Japan (avec même une robe Comme ça de mode, je sais même pas c'est ptét l'équivalent d'un H&M ou même d'un Gémo là-bas mais une marque japonaise avec un nom que je connais et introuvable en France, TROP COOL -et elle est trop jolie, en plus- et aussi un pyjama avec des Shinkansen dessus (le TGV japonais)). Bah nan, elle elle n'avait d'yeux que pour ce truc h&m que j'avais acheté au milieu de pleins d'autres trucs à une mamie qui vendait les fringues de sa petite fille pour quedal.
SATAN
(si t'en veux d'autres c'est par là, ne me remercie pas)


Quelques temps plus tard, je raconte ça à ma tante, qui a une pharmacie. Bah direct que fait-elle ? elle lui donne une bouillotte en peluche Hello Kitty, mini bouillotte mais ÉNORME peluche. Qui est devenu aussitôt le doudou préféré de mademoiselle, qui pionce avec. Puis en se promenant sur youtube une fois où je lui avais mis un épisode de Trotro, elle a dégotté un épisode d'Hello Kitty. (D'ailleurs, je m'interroge, pourquoi on ne parle que d'Hello Kitty alors qu'elle a une soeur jumelle ? hein ? pourquoi Mimmy elle tombe dans l'oubli elle ? c'est dégueulasse). Bon, force est de constater que même si elles ont des voix insupportables (surtout la chanson) on y apprend vachement de trucs sur la politesse, le respect des règles, la gentillesse, tout ça, et que ça change de Trotro (à l'humour pourri mais surtout aux morales un peu étrange, Trotro fait constamment des conneries et ça fait marrer ses parents). Sauf que depuis elle ne jure plus que par elle. Je lui ai trouvé deux figurines (bah oui faut bien que je reste cohérente, puisque l'idée c'est qu'elle ait ce qu'elle aime), elle les trimballe toute la journée, et hier en fouillant dans son énorme sac de peluche, elle a trouvé deux peluches que j'avais complètement zappé (du coup j'ai décrété que c'étit Kitty et Mimmy, pour réparer cette injustice).

J'aime bien Hello Kitty, mais là ça vire à l'obsession. J'ai beau lui proposer de tout, la naine fonce tout droit au top du top de la société de consommation. Ça m’empêchera pas de continuer à lui mettre des baggys ou à lui acheter des petites voitures, mais j'ai quand même le sentiment d'avoir foirer un truc.

mercredi 3 octobre 2012

Quoi faire face à un bébé moche ?

Ma copine Bla m'a posé cette question fort judicieuse. Parfois, on se retrouve devant une photo, voir un vrai, bébé moche. Et s'il appartient à un proche/collègue/membre de la famille/pote/pote de pote, la convention sociale veut qu'on s'extasifie devant ce petit tas de chair rose, qui bave, chouine, voir régurgite (so cute). Et même plus grand, il peut ne pas provoquer en vous quoi que ce soit. Car scoop : de un, oui il y a des bébés moches, de deux, on peut s'en cogner complètement des enfants des autres. Il y en a qui passent en mode gaga dès qu'ils voient un bout de layette, mais ça n'est pas une généralité.

Le problème, donc, c'est de devoir afficher son air le plus béat en lançant des 'oh il est trooooop mignoooon !' alors que vous n'en pensez pas un mot. C'est épuisant à la longue, cet exercice.

Voici donc quelques petites solutions très simples, masi il y en a sûrement une multitude d'autres. Je suis malheureusement trop polie pour y songer.

1) Ne rien dire. En même temps la solution la plus facile et la plus compliquée. Perso je me tamponne complètement qu'on ne s'intéresse pas à mes enfants, et donc si la personne ne me demande pas de leurs nouvelles/de voir des photos/ ou reste de glace devant eux, je m'en contrefous. Vu que je me fiche complètement de la plupart des enfants, je trouve ça normal que ce soit vrai pour les autres aussi. Ne rien dire peut aussi fonctionner dans un groupe, si tous vos collègues s'exastifient, vous pouvez passer inaperçu en ne disant rien (bon, suivez un peu le mouvement (tout en parlant du menu de la cantine) histoire de ne pas faire trop tâche quand même).

2) Attendre le bon moment (où vous pourrez être honnête). D'expérience, même le plus moche des bébés peut être mignon sur au moins une photo, ou quand il vous fait un sourire (pas tous, mais y'en a bien un qui le rendra mignon). Empressez-vous alors de couvrir ses parents d'éloges à base de 'il est trop mignon!!!'. Faites en des tonnes, histoire de faire oublier que c'est la première et dernière fois que vous aurez un mot gentil pour cette petite créature (comme ça on ne pourra rien vous reprocher).

3) Le compliment pourri. Suffisamment vexant pour que la personne préfère encore que vous vous taisiez, mais assez bien tourné pour qu'on ne puisse rien vous dire. Oui c'est cruel, mais vous serez tranquilles ensuite. Vu qu'il est perfide, il faut l'adapter à la personne et à ce que vous savez d'elle.La maman est obnubilée par l'apparence et son bébé est très joufflu ? un petit 'ah bah dis donc il a bon appétit !' sera parfait (surtout que tous les petits vieux le lui disent sans doute déjà, haine multipliée par 100). Une petite fille très grande ? 'Waouh, elle est super grande c'est incroyable ! elle fait quelle taille ? tu sais que pour avoir la taille adulte, il faut multiplier la taille à 2 ans par deux ? elle va te dépasser dès l'adolescence'. Bref, les possibilités sont infinies, déployez votre imagination, faites-vous plaisir.

Voilà, j'espère vous avoir un peu aidé, n'hésitez pas si vous avez d'autres astuces !

mardi 2 octobre 2012

Les DIY des autres...les bijoux en quartz...ou presque

Alors alors, voici un tuto énorme coup de cœur ! (j'ai déjà dû le lire en entier 5 fois, et d'ici le mois prochain il sera réalisé chez moi).

Si vous aussi, vous aimez les bijoux assez simples, à base de chaines et de petites pierres, vous allez en prendre pleins les mirettes. L'énorme avantage ? les pierres n'en sont pas vraiment...du coup c'est beaucoup moins cher, mais aussi beaucoup plus facile à travailler !

Deux DIY dans l'article : des colliers et des bracelets !


Childwood a une petite boutique de matériel pour créer ses bijoux, A Little Craft Box (et bonne nouvelle, tout le matos pour réaliser son tuto s'y trouve !) et elle délivre sur son blog des petits DIY très mignons.

Le dernier en date, donc, m'a fait dégouliner d'amour.

Je vous laisse donc aller regarder chez elle la marche à suivre (toute simple !) pour avoir de jolis bijoux, à tout petit prix.

lundi 1 octobre 2012

Etsy shopping guide for kids - Belle and Boo

Une de mes boutiques préférées sur etsy, qui me donne envie de tout dévaliser à chaque fois, c'est Belle and Boo.

Cette boutique offre là tout un univers. Les illustrations,d 'abord, tirées sur différents supports (affiche, cartes postales, carnets), mais elles se déclinent ensuite presque à l'infini. Des livres, du scotch, des tirelires, des stickers, des tote bag, du tissus, du papier cadeau....et des vêtements !



Les vêtements créés sont, s'ils sont un peu cher pour ma bourse, absolument magnifiques. Délicat, rétros, et aux superbes finitions (et tirés en petite quantité, d'où le prix...).

Un petit monde plein de douceur et de poésie. A découvrir sur Etsy, sur son blog, ou sur sa boutique en ligne...

samedi 29 septembre 2012

Faut rien lâcher

'Faut rien lâcher'. Cette phrase, je l'ai entendu tant et tant de fois, de tant de personnes différentes, qu'elle est tatouée sur tous les petits os de mon oreille (comme chaque matin je suis réveillée depuis beaucoup trop tôt pour réfléchir décemment et me rappeler de leurs noms).

C'est plus qu'un principe d'éducation, c'est à priori LA règle. Tu fais des enfants, tu déchantes en te rendant compte que c'est moyen l’île aux enfants cette histoire, et tu lâches RIEN, JAMAIS. Au risque d'en faire d'horribles personnes, capricieuses et qui font tout mal.

Bah tu sais quoi ? je sais pas comment ils font, ceux qui lâchent rien. Alors ok, ma fille a toujours été assez difficile (même si ça s'améliore), mais mon fils est plutôt facile. Bah des fois je lâche quand même.

Je n'ai pas envie que mes journées soient des guerres civiles, où je crie constamment, où je ne leur cède rien. L'autorité, c'est important. Mais laisser une marge de manœuvre à ses enfants,  leur faire confiance, écouter leurs craintes, et leurs envies, ça me semble tout aussi important.

On me parle de 'bébé-bras' parce que je prends mes enfants quand ils pleurent ? Vous avez déjà vu un enfant de 12 ans collés aux bras de sa maman ? non. Être bébé c'est un état particulier, et ça me semble normal de leur dire qu'on comprend leur frayeur d'être seul, et qu'on est là. Il y a des moments où on leur dit 'non, tu joues tout seul, maman doit faire quelque chose et elle revient', mais d'autres où on laisse tout en plan pour leur montrer qu'on entend leur besoin d'être contre nous.

En fait depuis que je suis maman j'ai du mal avec cette manière de faire, qui 'm'évoque un 'je veux un petit adulte qui se gère TOUT SEUL'. Je privilégie vraiment une éducation qui les poussent à être autonomes, et ils le sont, mais je suis aussi présente dès qu'ils en ont besoin.  Ils ne peuvent pas comprendre des choses qui nous semblent évidentes.

En faire des enfants capricieux parce que parfois je cède ? Nos enfants ne serons jamais parfaits, et je préfère qu'ils soient un peu capricieux plutôt que méchants, par exemple. Je ne dis pas que je leur cède tout, mais oui, parfois, je lâche du lest. Mes limites ? Tout ce qui est dangereux c'est no way, et niveau alimentation, tout ce qui est sucré, salé, huileux ou que sais-je, a été proscrit jusqu'à 18 mois, puis ensuite ça reste exceptionnel (l'ironie c'est que le seul truc que je ne lâche pas me fait passer pour une mère méchante, mais j'y reviendrai une autre fois).

Pour le reste, on gère, on fait les choses au feeling. On explique pourquoi oui, pourquoi non, pourquoi ceci ou cela reste exceptionnel. Ça me semble vraiment important, de les écouter, de leur faire confiance, de les laisser expérimenter, de les laisser dire merde ou non, et qu'ils soient écoutés.

Et puis on est pas des robots hein. Parfois les enfants sont capables d'être des tyrans, de bousiller patiemment tes nerfs un à un. Et je ne suis pas capable d'être constamment sur les nerfs, d'être dans un genre de bras de fer perpétuel. Alors je préfère me fixer les points sur lesquels je ne dérogerais pas, et aviser au cas par cas pour le reste.

Et si ça doit me faire passer pour une mère laxiste, bah soit. Mais ce qu'on me dit le plus, à propos de mes enfants (après une remarque, toujours, sur leurs yeux, surtout la naine qui a un regard immense et très noir), c'est qu'ils ont l'air très heureux de vivre. Alors je ne dis pas du tout que ceux qui ne lâchent rien sont des tortionnaires. Mais chacun fait comme il veut, chacun fait comme il peut. Et peut-être que je lâche, peut-être aussi que je m'en mordrais les doigts dans quelques années, mais je vais continuer à faire comme ça.

vendredi 21 septembre 2012

Les jolis blogs - Et puis la neige elle est trop molle

Ici, parmi d'autres choses, j'ai envie de parler de blogs que j'aime, qui m'inspirent et me mettent des paillettes dans les yeux. Et puis là, l'occasion faisant le larron, Charlotte d'Et puis la neige elle est trop molle organise un concours, alors je ne vais pas me faire prier pour vous parler d'elle !



Ce blog, c'est tout ce que j'aime. Il est beau, drôle, et coloré. J"aime énormément son univers, en même temps rétro et moderne.

Et puis alors si, comme moi, vous avez des envies de DIY (bon je parle beaucoup, mais j'ai rien fait encore...mais ça va bientôt changer !), vous allez être servis.

Vous voyez dans la barre du haut 'yesss des tutos' ? bah cliquez, vous allez en prendre pleins les mirettes. Elle y propose des tutos à son image, simple, généreux et plein de délicatesse. Je craque complètement pour ses papillons en 3D, ses serviettes fanions, ses cadres Scrabble, ses guirlandes étoiles, ses fanions de papier (bref, sur tout en fait).

Pour le reste de son blog, elle y raconte des tranches de vie, nous montre ses trouvailles de vide grenier, et bien d'autres choses encore.

Un vrai vrai coup de cœur, et en plus en ce moment le blog fête ses deux ans, et pour la peine, elle organise un concours avec une pochette surprise à la clé. Avec une fée comme ça pour la concocter, j'en rêve...

Allez filez voir, vous m'en direz des nouvelles !

mardi 11 septembre 2012

On en reparle quand tu auras des enfants

Cette phrase, jeune pas encore parent, ou pas parent tout court si ça n'est pas dans tes projets (je déteste le terme nullipare, mais si tu as une autre appellation plus cool à me proposer n'hésite pas), tu l'as entendu, déjà, sûrement. Et le mot HAINE s'est inscrit en lettres de feu devant tes yeux aussi sec, te poussant à détester proprement cette race de gens prétentieux qui ont l'impression d'avoir compris le sens de la vie depuis qu'ils ont mis au monde un mioche.

Vu que cette phrase je l'ai déjà prononcé (BOUUUUH !), et que ça m’embête un peu que tu penses qu'on est tous des gros crétins qui se la racontent, et qu'en plus je ne pense absolument pas savoir quoi que ce soit de mieux que toi au sens profond de la vie, je vais essayer de t'expliquer le pourquoi du comment. Peut-être que tu auras juste envie de me jeter des cailloux, mais ça me tient à cœur.

D'abord, une chose, il n'y a aucune prétention dans cette phrase, je pense qu'aucun parent (enfin si, sûrement, mais pas moi par exemple), ne se sent supérieur à toi en disant ça. En fait, il aimerait bien pouvoir revenir quelques années/mois en arrière, pour dire exactement la même chose à son lui d'avant. Pourquoi ?

En fait, l'éducation ça semble un truc assez simple, basé sur nos valeurs, et la manière dont on visualise notre futur enfant (même quand on n'en veut pas, j'imagine qu'on se dit qu'il serait comme ça ou ferait comme ci), sauf que pas vraiment. Je ne sais pas si ma comparaison est foireuse, mais ça ne viendrait pas à l'idée de quelqu'un de reprendre quelqu'un qui a vécu 10 ans dans un pays en lui disant qu'il se plante complètement sur le dit pays, alors que nous on y a passé 15 jours de vacances (on peut ne pas avoir la même vision que lui, mais ça ne veut pas dire qu'il a tord).

En éducation, donc, il y a la vision qu'on en a, puis la mise en pratique. Dès que ta progéniture vient au monde, bah elle te pète tout.

Un bébé, ça piétine, et ça réduit en miette, tous tes plans. Il sera forcément différent de ce que tu avais imaginé, mais toi aussi, va falloir que tu fasses les choses différemment.

Deux cas de figures dans lesquels j'ai prononcé (ou eu très envie de prononcer) cette phrase.

Le 'C'est que du bonheur style' ou 'Tu as cette immense chance d'avoir procréé et puis tu as choisi alors ferme ta gueule'

Celle-ci provient en général de gens qui aimeraient bien avoir des enfants là tout de suite maintenant (j'ai pu noter, et vivre ça d'ailleurs, que l'envie d'enfant, finit par te bouffer le cerveau -oui parce qu'en vrai ça fonctionne rarement aussi facilement que dans tes cours de science nat- tu es complétement obsédé et SURTOUT tu deviens irrationnel. Du coup si on te dit qu'avoir un bébé c'est aussi en chier, tu te bouches les oreilles en criant très fort. Quand le nain sera là, tu te demanderas pourquoi personne ne t'a prévenu. Le cercle de la vie).

Même si on a effectivement choisi d'avoir un enfant (ce qui n'est pas toujours le cas, d'ailleurs, enfin si à un moment donné on fait quand même ce choix), et si on aime nos enfants de toutes nos tripes, et qu'on ne reviendrait en arrière pour rien au monde, bah des fois on craque. Parce que ça ne ressemble pas du tout à ce qu'on avait imaginé. Parce que notre enfant ne dort jamais/recrache tout ce qu'on essaie de lui faire avaler/pleure tout le temps/hurle tout le temps/fais des conneries/ la liste est longue.

Si les enfants nous font ressentir un amour complètement fou, et savent nous rendre incroyablement heureux, y'a des moments où ils te rendent juste dingue. Être parent c'est repousser perpétuellement les limites de sa patience.

Et puis il y a aussi le fait que, même si chacun gère ça avec plus ou moins de détachement et donc de facilité, tu ne peux pas imaginer à quel point ta vie sociale va crever à petit feu. Même en étant capable de le laisser à droite à gauche sans culpabiliser, tes sorties resto n'auront plus jamais la même fréquence, tes weekend en amoureux la même spontanéité, et tes soirées entre potes la même saveur (ni surtout la même régularité, surtout quand tu es parmi les premiers du groupe à enfanter). Et on a beau s'y préparer, bah c'est dur, un peu.

Et donc oui, des fois, le parent craque. Et quand on craque, crois-moi, vaut mieux le matérialiser avec des mots. Par exemple quand les nains me gavent très fort, et que j'ai un peu envie de les envoyer sur le balcon se rafraichir les idées, j'envoie un texto à leur papa, à chaque fois. Prendre ces 30 secondes pour extérioriser, ça détend vraiment, et ça calme. Et des fois je le fais avec d'autres, parce que mon mec n'a pas que ça a faire. Y'a vraiment des moments où on est a deux doigts de craquer (j'ai déjà fondu en larme à cause des nerfs hein), et je pense qu'il vaut mieux dire qu'on en chie, que de sourire et de craquer pour de vrai.

En plus, comme je t'ai dit, on aimerait souvent revenir en arrière pour prévenir le nous d'avant, alors on en parle pour que les autres ne nous disent pas 'pourquoi personne ne m'a rien dit ?'.

Le problème étant donc, que certains te renvoient assez violemment à la gueule que tu es un parent pourri si tu oses dire que des fois ta progéniture est plus que relou à base de 'et bah moi j'aimerais bien en chier comme ça HEIN' (ce qui veux en fait dire qu'ils aimeraient bien avoir des enfants et que toi tu as cette immense chance alors tais-toi parce que là tu racontes n'importe quoi, tu en rajoutes et en vrai c'est génial du matin au soir et du soir au matin). Je sais à quel point c'est dur de ne pas avoir d'enfant quand on en a envie, mais je te jure que la personne en face de toi ne pense pas une seconde qu'elle est mieux que toi parce qu'elle a cette chance. Mais doit-on fermer sa gueule et te dire 'oh c'est génial c'est un bonheur sans nuage j'aime tellement ça je pense que je vais en faire 12', juste parce que c'est ce qu'ils ont envie d'entendre ?

* Je ne parle bien entendu pas là des gens qui se plaignent perpétuellement de leurs enfants, là c'est relou. Mais y'a un juste milieu, des fois c'est infernal mais c'est surtout beaucoup de bonheur.n 

Le 'Ouais quand même moi je ferais AUTREMENT (et mieux)'

Nous aussi on pensait qu'on allait être des parents trop super. On avait tout calculé. Jamais nos gosses n'auraient moufté au resto, jamais un caprice dans un supermarché. Il aurait fait ses nuits à un mois dans sa chambre parce que merde. Tout ça tout ça.

Il n'y a pas encore longtemps on m'a sorti 'je pense que j'élèverai mes enfants un peu comme toi...à part que je trouve que tu n'as pas assez d'autorité' (j'avais rien demandé, hein).

Premièrement, sache que le parent, quand tu es là, il a envie de pouvoir faire une phrase complète. Et pour faire une phrase complète bah faut qu'il arrête de gueuler 30 secondes. Et puis c'est pas souvent qu'il peut se poser prendre un thé, donc il se relâche un peu, et si le nain fait des petites conneries aujourd'hui, bah c'est pas si grave, buvons du thé, mangeons des gâteaux, et parlons d'autre chose que d'érythèmes, de marques de biberons et de ce nouveau jouet à la mode.

Dans la vraie vie, seule avec mes nains, par période, je passe mes journées à gueuler (avec la grande hein, le ptit il a encore quelques mois devant lui). Parce qu'elle n'écoute rien, s'en contrecogne, et refait perpétuellement les mêmes conneries. Mais ouais nan, quand je suis avec du monde, je n'ai pas envie de perpétuellement jouer au mauvais flic. Et je calme un peu le jeu.

Ensuite, les enfants sont des tyrans. Sérieusement. Ils savent jouer avec tes nerfs avec un art naturel complètement dingue, te testent à longueur de temps, et sont des pro de la manipulation. Et puis ce sont des êtres humains hein, ils ont une volonté, un caractère. Donc oui, tu révises un peu ta manière de faire. Tu ne vas pas au resto avec eux parce qu'ils ne sauront pas se tenir, tu évites le rayon des jouets (bon nous y'a aussi celui du pain, et elle le repère à 20 mètres, elle souffre d'une légère addiction). Tu revois tes priorités, et la manière dont tu voyais les choses. Il y a des choses sur lesquels je n'ai pas cédé (les faire manger sainement par exemple), d'autres où j'ai laché l'affaire. Mais je me remets tout le temps en question, j'adapte, j'essaie de m'améliorer. Que les choses se passent au mieux. Mes enfants sont comme tout le monde, ils ont et auront des défauts. Et sérieusement, la plupart des gens qui me voient avec mes enfants me disent que je m'en sors bien, que j'ai des enfants cools, débordant d'énergie certe, mais qui savent être sages quand il faut et sont vraiment gentil. Alors je crois que je m'en sors pas trop mal, comme maman.

 Et oui avouons-le, j'avale assez mal la pilule quand quelqu'un qui n'a pas connu cette grosse claque dans ta confiance en toi et dans l'image que tu te faisais de toi-même en tant que parent qui assurerait forcément vient me dire que je n'ai pas assez d'autorité. Je sais qu'elle ne pense pas à mal et que j'aurais sans doute pensé la même chose à l'époque. La différence c'est que je ne l'aurais pas dit, parce qu'au fond l'autorité avec ses enfants je ne savais pas ce que c'est.

Mais, parce que j'ai compris que cette phrase blessait ou gavait, je ne la prononce pas ou plus (je l'ai très peu prononcé en fait, seulement quand on me faisait la morale agressivement sur le fait que je n'ai pas le droit de dire que mes enfants me gavent parfois). Ce qui n’empêche pas de penser très fort en moi-même 'on en recause dans quelques années'.

dimanche 9 septembre 2012

Coup de coeur - Le Keel's Simple Diary

Il y a quelques jours, l'adorable Marie aka Beyondzewords m'a envoyé un petit colis plein de Polly Pocket pour la puce (ma nouvelle obsession). Une fois la période de braderie terminée je vous montrerai ma mini collection d'ailleurs.

Dans le paquet était également glissé un cadeau pour mon anniversaire, et Marie a clairement mis dans le mille !

Je ne connaissais absolument pas le Keel's Simple Diary, qui est pourtant apparemment un vrai best seller chez Taschen. Ce qui est sûr c'est qu'à défaut de noircir un Moleskine avec élégance (j'ai essayé, à part y faire des listes nulles je n'y fais rien), ce petit livre (et ses futurs petits frères), sera toujours dans mon sac.

Moi j'ai le bleu roi !
 
Que je vous présente la bête, traduite depuis peu en français. En fait c'est un carnet, d'une taille légèrement plus grande qu'un Moleskine justement, que l'on glisse dans son sac (ou qu'on cache dans un tiroir hein). Ce qui est vraiment cool, et drôle, c'est que le carnet est pré-rempli. Un genre de journal intime pour feignasse en fait...

J'ai toujours eu envie de tenir un journal intime cool, mais je n'y raconte que des trucs inintéressants et je le tiens avec la régularité d'un métronome cassé. Là je n'ai quasiment rien à faire, et le résultat est top. En fait on remplit une page par jour (mais on peut aussi ne le remplir que les jours vraiment marquants) et on se laisse guider. Date, puis un choix entre trois adjectifs pour qualifier sa journée, un petit champs libre pour expliquer pourquoi, et on termine par des petites phrases à compléter, souvent drôle et qui permettent de nous poser des questions vraiment intéressantes sur nous-même, nos motivations et nos ambitions (du genre 'par bonheur vous n'apprendrez jamais à...'). Ça prend cinq minutes à tout casser, mais ça permet de se poser, de regarder sa journée...et ça détend aussi je trouve !

Bref, en 10 jours j'y suis devenue complètement accro, c'est mon petit rituel du soir. Une vraie bonne idée de petit cadeau à s'offrir...ou à offrir. Merci Marie !

mardi 28 août 2012

En cuisine with Zaëlle - les pommes de terre au chorizo

Bon, je continue avec mes recettes. Vous remarquerez vite qu'elles ont au moins un point commun : ce sont des recettes de feignasse qui se font à l'arrache et sans don particulier. Ensuit on retrouve souvent deux autres points communs : elles arrachent (on aime bien quand ça pique, par chez moi, la naine prend d'ailleurs le même chemin vu les trucs qu'elle est capable d'avaler sans une grimace -le citron, les olives marinées, l'eau gazeuse, les radis bios qui arrachent la gueule ? aucun souci), et elles sont souvent à variables, selon ce qu'il y a dans mon placard.

En voici une qui ne varie pas (à part la marque de l'un et la variété de l'autre)(enfin en faits si, je les cuit jamais pareil)(mais les ingrédients y'en a pas 12.000 donc bon), j'ai nommé, les pommes de terre au chorizo.

Si tu trouves cette photo pas photogénique attends de voir ma prochaine recette


Vous aurez besoin de (pour 3 ou 4 personnes, enfin nous c'est pour deux + une assiette pour un le lendemain midi mais on a de très gros estomacs quand il s'agit de manger des patates et du chorizo) :
- des pommes de terre (quantité comme vous voulez)
- un chorizo (plus ou moins fort selon le goût, mais l'ail aidant à bien faire ressortir le piquant évitez l'extra-fort)
- de l'ail

Bon ensuite c'est un peu freestyle, l'essentiel étant de faire revenir le chorizo coupé en petits morceaux et quelques gousses d'ail (en chemises) dans une poêle (pas besoin de rajouter de matière grasse, le chorizo suinte BEAUCOUP), et d'ensuite enrober les patates avec ça.

Deux techniques donc : soit cuire un peu les pommes de terres coupées en morceaux quelques minutes à l'eau (pas trop pour qu'elles finissent de cuire ensuite), puis les mettre, une fois égouttées, dans la poêle qui a servi au chorizo (que vous avez réservé parce que ça cuit vite). Et ensuite on rajoute le chorizo, l'ail, et le jus, quand les patates commencent à être bien comme vous voulez, et on mélange bien, et on laisse finir de cuire.

Soit on cuit les pommes de terre dans un plat au four, et dans les dix dernières minutes, on ressort le plat, on mélange avec le mélange ail-chorizo-jus et on remet pour que toutes les saveurs se mélangent. (je t'ai dit que c'était à l'arrache cette histoire, pour le temps, la température...tu gères !)

Et voilà ensuite on mange ça avec un petit rouge, ou du rosé selon ce que tu veux (ou même de l'eau, mais tu manges ça avec du coca je te casse les dents), et tu peux même enlever l'ail si tu n'en raffoles pas (mais c'est un peu pêché quand même), mais si tu aimes, tu enlèves juste la chemise avec ta fourchette et tu vas goûter un ail bien fondant confit trop super bon.

Et devine quoi ? c'est encore meilleur réchauffé !

lundi 27 août 2012

Quand je serai grande je saurai m'habiller part 2 - le noeud du problème

Oui t'as vu j'y reviens, je vais mettre un an à terminer cette histoire, mais c'est pas grave je suis sûre que tu m'aimes quand même.

Donc, voilà, une fois que j'ai capté que l'illumination qui d'un coup m'amènerait à être aussi stylée que les trois filles Birkin réunies n'aurait jamais lieu, j'ai commencé à réflechir à ce qui faisait, dans ma manière d'acheter, de m'habiller que je n'étais pas pleinement satisfaite.

J'ai déjà réglé un premier problème il y a un moment : l'addiction. Marie, la Chic Fille (dont le blog est tout simplement parfait, plein d'intelligence, et de jolies choses) raconte ça très bien. Je n'avais pas un rapport sain à la sappe, j'achetais pour acheter, pour me sentir exister. Mon principal problème étant les pompes : fut une période où je me sentais mal si je n'en achetais pas pendant un mois, du coup j'achetais n'importe quoi, pour combler ce manque. J'ai carrément épuré tout ça (passant de 150 paires à une vingtaine), et aujourd'hui chaque achat est mûrement réfléchi. J'achète des chaussures que je porte, que j'use, et dans lesquelles je me sens bien. Vachement moins de talons fous, mais des pompes qui voient la lumières du jour plusieurs fois par mois. Je deviens grande t'as vu ? (du coup un jour je te raconterais mes chaussures)

Le cas du tee-shirt (bon j'ai un peu honte mais je vais arrêter de m'excuser à chaque fois de mes photos pourries, c'était ça ou cet article ne voyait jamais le jour)(ouais nan je ne sais pas plier mes sappes, je ne les repasse pas non plus, à chaque fois que je tente j'y passe 30 plombes, j'en ressort épuisé et ça ne se voit pas -_-)


Un autre souci, c'est que j'ai du mal à acheter basique. Suis-je la seule ? J'ai beau ne jamais me sentir aussi bien qu'avec un tee-shirt tout simple, un jean et basta, j'ai du mal à mettre des sous dans un truc tout simple justement, comme si ce coton uni était une arnaque. Résultat j'ai pleins de tee-shirt bariolés, et très peu de hauts que j'aime vraiment d'amour. Enfin si, ceux-là je les aime aussi d'amour. Mais la moi dont j'ai envie se suffit d'un tee-shirt blanc ou gris (le noir étant à proscrire quand on a de chats de toutes les couleurs) bien coupés, et joliment accessoirisés. Idem, j'ai beau avoir une liste de favoris Etsy longue comme le bras, j'ai aussi du mal à investir dans des bijoux. Alors que, clairement, le bon collier, les bons bracelets, vont réveiller et embellir le plus classique des tee. (mais clairement, je ne pourrais jamais quitter la moitié de ces tee-shirts, qui sont comme des doudous pour mon moral, mais disons qu'il faudrait que je fasse moit-moit justement)

C'est mon objectif pour cette année, enfin de septembre à l'été prochain. M'acheter quelques tee tous simples mais beaux (la Chic Fille toujours m'a filé quelques pistes), et un peu plus d'accessoires qui me ressemblent. Et une ou deux ceintures aussi. Je n'ai jamais réussi à en acheter, alors que ça réveille n'importe quelle robe un peu sage, par exemple.

J'ai envie d'épure, et de petits détails qui me racontent. Plutôt que de mon armure kawaii et trop coloré. Devenir adulte, c'est devenir soi, non ?

jeudi 23 août 2012

Furterer - nouvelle rubrique version blogueuse beauté pourrie

Bon, first. Rajoutons une nouvelle rubrique dans l'immense bordel qu'est déjà mon blog (plein de trucs en épisodes et de 'je vous raconterais la prochaine fois'). je vais vous parler beaaaautééééé. Sauf que. Je suis pas blogueuse beauté, je n'aspire même pas à l'être.

Pour tout vous dire j'ai réouvert ce blog parce que ma copine Habana (t'as les liens à droite, mon poussin) me harcelait un peu parce que mes élucubrations débiles lui manquaient (mais du coup d'ailleurs on en a pas parlé, ptét qu'elle le trouve nul, ce blog). Mais soyons clairs, je suis nulle en photo, feignante, et j'ai déjà beaucoup trop de trucs à faire par jour. Donc si un article me demande plus de 5 minutes de taff en amont, c'est dead, je ferais pas.

Mais j'aime bien les trucs de beauté, et j'ai pleins de coup de coeur. Alors je t'en parlerais quand même, mais sans super jolies photos, surtout que 1) je hais mes mains, et j'aime pas beaucoup mes pieds, donc les vernis ça sera in the bottle, 2) j'ai des cernes pire que Mercredi Addams, donc jamais je te montre les dégradés de fou que je fais avec 14 ombres à paupière 3) je t'ai dit que j'étais pas blogueuse beauté ?

Bref. Sache tout d'abord que mes cheveux et moi c'est la guerre. J'aimerais du volume, mais l'accablante volonté qu'ils ont à faire les morts, plats comme la Méditerranée, fait hurler de rire ma coiffeuse (c'est une copine, c'est pour ça qu'elle me charrie). Jusque là je finissais donc régulièrement par aller me les couper en mode super dégradé pour feinter, mais j'en ai marre. Je les veux longs (ça durera le temps que ça durera, en attendant je teste ma patience pour qu'ils repoussent). je dois donc accepter leur nature pourrie (et ils n'ont ni une magnifique couleur, ni une brillance qui pique les yeux non plus, mes cheveux sont juste chiants comme un repas fade ET sans dessert).

Je suis une fille faible, sinon, du genre à céder tout le temps aux sirènes du marketing. Surtout en beauté. Du coup je finis toujours avec des shampooings aux intitulés prometteurs niveau parfum (pourtant on devrait boycotter le Petit Marseillais rien que pour leur pub pour leur gel douche 'abricot et basilic', summum de la niaiserie insupportable faite pub). ALORS QUE, au fond de moi, je sais qu'il y a bien mieux.

J'ai nommé Furterer. Sache-le, Furterer ne m'a jamais déçu. Vendus en pharmacie/parapharmacie et sûrement chez certains coiffeurs, leurs produits sont un peu plus chers que Klorane (ptét que tu visualises mieux), et super cool. Et je l'oublie bien trop régulièrement, mais quand j'y reviens, mon cheveu revit. Aucun miracle à déclarer, sauf que je les sens bien plus vivants, léger, et bien traités. Et s'ils coûtent plus cher ils sont aussi limite inusable, un shampooing dure 100.000 ans, donc en fait tu perds rien.

Voilà, donc je te conseille de tester si t'as l'occasion, le mien en ce moment c'est lui :

Comme tu vois je perds jamais espoir, et ils ont vraiment un peu de volume avec, même si jamais j'aurais les cheveux d'Eva Mendès

samedi 18 août 2012

Etsy Shopping Guide for kids - KutieKlipz

Ouais bon alors, comme toujours, je me laisse complètement débordée par les évènements , et je vous abandonne. Mais je me suis promis de me tenir à ce blog (même s'il est aussi intéressant qu'une boutique Undiz 15 jours avant les soldes (rapport au fait que tout est à 50% rect-di, et je sais pas si tu es déjà passé devant le premier jour des soldes, c'est juste la folie furieuse) (bref), donc me revoici !

Avec une nouvelle boutique Etsy.

En fait depuis un an ma fille a des cheveux, enfin elle n'a jamais été chauve mais elle les a longtemps eu très courts (son frère fait la même, à priori) jusqu'à se mettre à pousser beaucoup plus vite (mais c'est pas encore la folie, surtout qu'on les lui a coupé mais bon, je jalouse sévère les naines avec cascade de boucle quand la mienne est encore bien loin du carré). Et du coup, si je déteste les bandeaux pour micro naine (abherration ttoal, y'a rien à retenir, et ça fait œuf de Pâques., j'aime bien les barrettes. Le souci étant qu'en fait, la naine ne tolérant un chapeau plus de trente secondes sur sa tête que quand son frère en a un aussi, lui mettre une barrette revient à la laisser s'arracher une mèche de cheveux dans les deux minutes qui suivent.

Ce qui ne m'a pas empêché d'aller baver sur Etsy (mais quand elle daignera garder des barrettes, en vrai c'est ma copine Gabrielle Aznar qui me fournira). Et j'aime beaucoup la boutique KutieKlipz, pleine de barrettes pas chères, colorées, et un peu débiles (tout ce que j'aime). des escargots et des héroïnes Disney en ruban : trop trop cool.

Trop trop cool (pour voir Cendrillon, bah clique sur le lien)

dimanche 5 août 2012

'Le monde enchanté de Walt Disney'

Genre je suis trop une blogomum tendance tout ça.

Nan bon en vrai, si vous n'êtes pas maman (et peut-être même si vous l'êtes), vous avez sans doute échappé à ce gouffre de frustration qu'est la blogo spéciale mamans trop tendances vintage tout ça tout ça. Ces filles ont des blogs sublimes, où elles montrent leur déco à tomber par terre, qui a l'air tout droit sortie d'un bouquin des éditions Paumes, des enfants toujours trop super bien habillés / avec goûts / en petits créateurs trop stylés. Elles font des DIY qui ont l'air trop simples, ont des idées de jeux qui claquent pour occuper les nains , et le dimanche elles vont aux puces, et après elles te montrent les merveilles de jouets vintage qu'elles ont dénichés, et d'un coup toi aussi tu veux trop un arbre Vulli des années 70, là, tout de suite, maintenant. (moi quand je fais les braderies, j'achète surtout des jouets aux couleurs criardes et qui font du bruit (es decir, les mêmes que j'achèterais en magasin, sauf qu'ils me coûtent 2€ au lieu de 15 fois ça), et les seuls jouets vintage qu'ont mes enfants viennent de ma mère et de ma tante et ils sont MOCHES...D'ailleurs faut que je trouve une remplaçante pour l'hideuse poupée que ma mère a filé à la miss, et qu'elle aime d'amour, alors qu'elle est toute rapiécée et pue la poussière, bref).

(mais en vrai j'ai un jouet Winnie semi vintage ET made in Japan, donc en terme de classe je suis trop balèze).

Et puis elles mettent des photos genre 'oooh ça c'est des livres des 50's trop choupis que j'ai trouvé pour 0.60€ le tout'. Et elles te montrent ces pures merveilles où les dessins sont beaux, si beaux, que tu veux les voler ti suite. Et c'est très frustrant.

Et en fait, je me suis rendue compte il n'y a pas longtemps que le Emmaüs n'était pas très loin de chez moi. Et en plus cette semaine fallait que j'aille à côté, pour une mission dont je te parlerais un autre jour.

Bon bizarrement dans mon Emmaüs a moi les fringues sont moches, les jouets un peu pourris (mais j'ai failli prendre un Petit Poney (rose chelou transparent à PAILLETTES), même que je regrette de pas l'avoir fait) et les meubles ne m'inspirent rien (mais c'est moi qui n'ai pas l'esprit retapage trop sublime de meuble, sans doute). Et le rayon livre pour enfant fait trois étagères, et il fait un peu pitié.

MAIS, au milieu de quelques livres nazes, y'avait 4 gros bouquins intitulés 'le Monde enchanté de Walt Disney', datés de 1965. Je les ai feuilletés sans trop comprendre le concept (enfin à priori ce sont des bouquins éducatifs, sur un peu tous les thèmes, mais aussi des bouquins d'histoires pour enfants, bref c'est large quoi). J'ai reposé celui sur les Pays d'Europe, et celui sur le Far West (je regrette un peu au cas où un des nains se prenait un jour d'affection pour les cow boys et les indiens) (mais bon si je pars de cette idée je peux direct consacrer une salle (que je n'ai pas) à 'des trucs dont le sujet pourrait un jour les intéresser'). Mais j'ai pris 'Secrets de la nature' et 'Pays des merveilles'. Et ils sont COOLS. (bon la différence entre les blogomum tendances et moi, en plus de mon emmaüs un peu naze, c'est que j'ai la flemme de faire des efforts en prise de photos jolies, tu m'en vois fort désolée). Mais voilà les deux bestioles.




Donc celui-là c'est rapport au fait que la miss est passionnée par les animaux. Au programme pleins de photos aux couleurs super naturelles, et des textes explicatifs qui lui seront fort utiles pour ses exposés en 6ème (vu qu'elle fête ses 2 ans dans quelques semaines, je suis dans les temps, c'est bien).



Ne sont-ils point choupis ?

Et le deuxième, raaah le deuxième. En fait j'ai limite envie d'en acheter un deuxième exemplaire, si je le recroise un jour, pour le découper et en faire pleins de bricoles.



Prépare-toi, tu vas sûrement en souper, de mon parquet, sur ce blog (en même temps, qu'il est beau). Et donc là c'est un recueil d'histoires, avec certaines tirées des films Disney de l'époque mais pas que, et des dessins soient complètement dans l'esprit du dessin animé, soit un peu différents. Regarde-moi ça comme c'est bô.



Je t'ai pris des petits extraits d'illustrations, je suis complètement fan. Ils coûtaient 3€ pièce et maintenant j'ai envie de fureter un peu pour voir ce que peut contenir d'autre cette collection.

Et puis ce n'est qu'un début dans ma super carrière (bon en plus de la cargaison de mes livres de quand j'étais petite qui vont débarquer chez moi dans pas longtemps), vu que la semaine prochaine le super gros Emmaüs à 30 bornes de chez moi fait une vente spéciale livres, et que j'ai déjà commencé à harceler mon chauffeur à ce propos.

(bon une fois que ma collection commencera à avoir un peu de gueule, mon obsession suivante sera de faire des réserves de Playmobil et de Polly Pockets -old school, les trucs tout minus)(et de décorer la chambre des nains, chantier à ses balbutiements que je vous montrerais quand ça sera terminé, même si ça n'aura clairement pas le niveau de la blogo).

Bisous les poussins !

Mission Xmas partie 2, le doudou Polaroid de Cococerise

Une autre idée super cool à reproduire à noël (ou n'importe quand pour un joli cadeau simple, original et super personnalisé), le doudou polaroid de Cococerise.

Du tissus, du papier transfert, un peu de rembourrage, une machine à coudre et ce qui nous passe par la tête, et hop, un petit objet joli et poétique

Photo tiré du très joli blog de Cococerise

mardi 31 juillet 2012

Loin devant





Il faut que je vous avoue un truc.

Je n'ai pas fait que trouver la grossesse chiante. A la longue liste des trucs répréhensibles d'après le 'c'est que du bonheur' style que j'ai à mon actif, il y a un truc qui m'a vraiment foutu les boules.

Pourtant je suis certaine qu'on est pleins, dans mon cas.

Vous savez toutes ces femmes qui te disent que 'dès qu'elles ont croisé le regard de leur bébé à peine sorti du ventre' ou bien 'dès qu'on l'a posé sur elle', bah elles se sont senties submergées par une vague d'amour incroyable ? Bah moi non.

Mes accouchements se sont super bien passés, franchement, je n'en garde aucun regret, c'était plutôt cool comme expérience (je suis donc détestable pour 90% des autres femmes de ce monde qui ont accouché et se souviennent d'une boucherie). Pas de délire hippie ou de communion avec mon moi profond, mais ça s'est bien passé, c'était quand même un truc très fort, et très émouvant.

Au début on te met ce minuscule machin tout chaud contre toi, et ton instinct animal te dicte aussitôt de le protéger. 

Ensuite on te remonte avec lui dans la chambre, toi dans une blouse d'hôpital très seyante, lui dans son joli pyjama dans sa coque en plastique, qui pionce.

Et les deux fois (bon la deuxième j'étais un peu mieux préparée à ça). Je les ai regardé. Des heures. Attendant la vague.

Et rien.

C'est très étrange parce que l'expérience forte qu'on vient de vivre s'estompe très vite (par exemple là je vous dis que mes accouchements étaient trop cool, mais je me revois nettement chialer toutes les larmes de mon corps pendant mon premier accouchement en disant à mon mec qu'on avait été complètement con de vouloir un bébé parce que ma péri avait foiré et que je douillais dans la moitié de mon corps, et pour le deuxième, je voulais faire ma warrior à accoucher sans péri (enfin je me laissais une marge de manœuvre), et quand je me suis retrouvée terrassée par la douleur, toutes les deux minutes, alors que mon mec venait de s'endormir qu'il était 5h du mat et que je voulais qu'au moins un de nous deux se repose donc je ne pouvais pas HURLER, et que l'infirmière que j'avais appelé n'avait pas prévenu ma sage-femme (je suis donc restée une heure à m'accrocher aux barreaux du lit en serrant les dents jusqu'à ce qu'elle vienne et me dise que j'étais vraiment très gentille et me fasse cette putain de péridurale si merveilleuse)). bref, sachez-le, ce genre de truc ça s'oublie.

Et donc voilà, on a vécu ce moment incroyable, quelques heures après ça n'est déjà plus qu'un brouillard. Et derrière le brouillard le vide. je regarde ce petit être dormir et, mis à part cet instinct animal, et des mécanismes à base de filer le bib/changer la couche/changer de pyj, RIEN.

Les deux fois, je me disais que quelqu'un allait venir me le reprendre, me dire que c'est bon je l'avais eu trois jours maintenant c'était le tour de quelqu'un d'autre. ça n'était pas MON enfant.

L'amour chez moi, a mis du temps à arriver, petit à petit, s'insinuant en moi. Jusqu'à prendre en otage mes tripes.

Pourtant, en maman je suis du genre louve. De toute façon c'est bien simple j'aime toujours trop, trop fort. 

Et mes enfants c'est pire que tout, enfin mon deuxième m'a un peu assagi là-dessus, je sais mieux lâcher du lest. 

Mais en même temps que cet amour incommensurable et dévorant, et c'est assez contradictoire, j'adore les voir grandir, prendre leur indépendance peu à peu, les regarder devenir autonomes. J'ai tellement hâte qu'ils deviennent vraiment des enfants, plus des bébés du tout.

Voir leurs traits de caractères, les encourager dans leurs prises de risques, m'intéresser à ce qui leur plait, leur laisser faire leurs propres choix. C'est un peu tôt pour numéro 2 bien sûr, puisqu'il n'a que 7 mois, mais c'est vraiment quelque chose qui me tient à cœur. Être là, les soutenir, leur donner les clés pour conquérir le monde sans jamais leur imposer les choses. Et marcher quelques pas derrière eux. Pour les regarder s'éloigner avec fierté.

dimanche 29 juillet 2012

En cuisine with Zaëlle - les poivrons farcis (à l'arrache)

(Décidément ce blog part dans tous les sens)(mais bon dans l'idée c'était un peu le principe)(j'espère juste que vous aimez bien).

J'adore cuisiner, mais je suis tellement flemmarde que je le fais trop peu. Enfin nous dirons faisais, parce que je sens souffler en moi le vent de l'inspiration culinaire, et depuis quelques jours je me bouge un peu plus les fesses et vais naturellement vers des trucs vaguement plus élaborés que pate-jambon.

Comment ai-je fait ? j'ai arrêté de vouloir suivre des recettes, et je suis mon instinct, j'assemble mentalement ce qui traine dans mon frigo et mon congel (pas grand chose, ce mois-ci c'est disette) et on tente (c'est ainsi qu'hier midi j'ai fait une vinaigrette Isio4 / vinaigre balsamique / basilic / citron vert / échalote (tout ça parce que je n'avais pas de moutarde), et après m'être dit que ça allait être un poil too much (sans déconner), c'était finalement frais et acidulé, parfait pour mes concombres-féta (oui en plus je mange sain en ce moment, GUEDIN)(parce que bon je voue quand même un culte aux pâtes au beurre avec PLEIN de beurre -au gros sel de Guérande évidemment).

Bref, avant-hier, je regardais les 3 poivrons verts de mon panier bio (oui parce que je suis abonnée aux paniers bio, ce qui influera très nettement sur les petites recettes que je vous filerais) (même si ce panier est d'abord pour nourrir les nains, mais y'a des trucs qu'ils ne mangent pas, donc c'est pour nous) (bref, peut-être que même qu'un jour je vous parlerais de mes repas de nains aussi).

Un est prévu pour un cake que je ferais aujourd'hui ou demain, mais les autres ? J'ai donc pensé à du poivron farci - fond de placard. Finalement je n'en ai utilisé qu'un, le troisième j'en ferais je sais pas...une salade ? Nous verrons bien. C'est un peu chiant les poivrons verts en fait, les rouges c'est mieux.

Alors voici ma recette (complètement adaptable à ce que vous avez dans vos propres placard) pour deux personnes

Et on remercie fort Instagram qui rend appétissantes tes photos de bouffe


- un poivron vert super grand (après en fait vous adaptez à la quantité de viande que vous avez pour les remplir)
- 220 gr de boeuf haché
- une échalote (mais un peu d'oignon c'est mieux)
- des tomates en petits dés Picard
- des poivrons (trois couleurs) en morceaux Picard
- une pointe de piment fort en poudre
- de l'emmental rapé.

Passez pendant 15 minutes le poivron coupé en deux, épépiné et légèrement arrosé d'huile d'olive au four à 180°. A priori ça le rend plus digeste (j'ai lu ça sur Internet, je crois Internet).

Pendant ce temps, faire revenir les échalotes coupés en petits morceaux dans de l'huile d'olive, rajouter la viande, puis, quand elle est cuite, les tomates, puis les poivrons, saupoudré d'un peu de piment, et réservez (vous remarquerez que des fois je parle à l'infinitif, des fois au présent, c'est comme ça c'est...je sais pas) (ça va passer au four, pas besoin que les légumes soient déjà méga cuits)(ah et vous pouvez saler et poivrer, moi je le fais jamais).

Une fois la cuisson des poivrons terminés (laissez le four fermé pour qu'il reste à température), rajouter à la farce une poignée d'emmental, bien mélanger, puis répartir dans les deux bouts de poivrons. Recouvrir d'emmental (ayez la main plus lourde que moi). Enfournez, re à 180°, pour 15 minutes.

Pendant ce temps, cuisez 150 gr de riz dans la poêle utilisée pour la farce, façon pilaf. Au cas où vous ne connaitriez pas (ça a beau être expliqué sur le paquet, il a fallu qu'on m'explique et ça fait seulement quelques années que je cuis mon riz comme ça et ça a limite changé ma vie, le truc génial c'est qu'on peut faire revenir un truc dans l'huile avant de rajouter le riz (et l'y laisser) ou rajouter des choses pendant la cuisson, et le rendre donc super goûtu(voir même en faire un plat complet)), on fait revenir 150 gr de riz cru dans de l'huile chaude, en le remuant, le temps qu'il devienne translucide (environ une minute) puis on rajoute 1.5 fois le volume en eau (salée, normalement, sinon moi je mets du viandox), puis on laisse cuire à feu moyen/doux pendant 10-15 minutes (vous avez vu comme ça tombe bien ça fait le même temps que les poivrons), en remuant régulièrement, et on rajoute de l'eau progressivement quand tout est absorbé si le riz est encore dur, jusqu'à ce que le riz soit bon.

Voilà, tout est cuit, vous pouvez monter vos assiettes (et rajouter par exemple de la salade, ou ce que l'inspiration vous dit).

Et c'est plutôt fort bon (vous pouvez manger le poivron vert sans souci, vu que vous l'avez cuit au début). La prochaine fois je testerais ptét avec de la féta en miette à la place de l'emmental.

Voilà voilà ! (je n'ai pas de bonne conclusion, bisous les gens !)

vendredi 27 juillet 2012

Mission Xmas partie 1

Bon je sais que je m'y prends tôt, à vous parler  fêtes de fin d'année quand vous pensez sable chaud, mais c'est dans ma tête toute l'année alors...

Noël fait partie de ces instants très importants pour moi. J'ai beau avoir une famille composée à 90% de cinglés, je reste très 'famille' et j'espère à chaque fois du fond de mon petit cœur que ça va être un joli jour.

C'est aussi pourquoi je tiens, de plus en plus, à offrir un petit quelque chose à tous les gens qui constituent cette famille pour moi. Ça peut paraitre idiot, mais je préfère offrir un petit quelque chose qui vient du cœur, et qui est le signe d'une pensée pour toutes ces personnes, plutôt que d'offrir quelques plus gros cadeaux à quelques personnes seulement.

Bon, le souci c'est qu'en éternelle fauchée, offrir un petit quelque chose à 26 personnes, ça fait vite beaucoup quand même. Du coup, j'emmagasine des idées de petits riens, de petits bricolages, pour de jolis cadeaux à petit prix. Ça pourrait rentrer dans la catégorie 'les DIY des autres', mais celle-ci est vraiment dédiée à ces idées toutes simples piquées à d'autres et que j'utilise au quotidien.

Ici, je vais donc vous filer ces idées glanées ici et là. je ne vais sans doute pas toutes les utiliser cette année, mais un jour sûrement, et ça pourrait bien vous donner des idées à vous aussi !

Plus que la valeur pécuniaire d'un cadeau, je crois que c'est le temps, l'amour, l'effort qu'on a mis dedans qui en font quelque chose de beau. (oui c'est aussi pour ça que j'ai hâte de recevoir mon premier collier de nouilles).

On commence donc avec ce génial tuto made in Madmoizelle, qui est dans mes favoris depuis sa sortie, il y a un an et demi. J'adore les boules à neige, et je trouve l'idée d'en faire soi-même vraiment géniale. A customiser avec des petits riens qui nous font penser à la personne à qui on le destine.

ça donne envie d'écouter des chants de noël en buvant un chocolat chaud à la cannelle cette histoire

Simple, original, et avec un coût très limité. De quoi épater la galerie et offrir un cadeau vraiment rigolo aux gens qu'on aime.

mercredi 25 juillet 2012

Etsy shopping guide for kids 2 - Poompatta

Il y a une infinité de petites boutiques de robes pour petites filles à se damner sur Etsy.

Parmi elles, il y a Poompatta, dont je voudrais chaque modèle pour l'armoire de miss Numéro 1.

 Un de mes modèles préférés

Tout y est délicat et raffiné, les prix sont honnêtes, les robes sont colorées, belles...et viennent d'Inde, où j'ai toujours rêvé de voyager.

A défaut de le faire, je pense offrir à la puce, sans doute pour l'été prochain maintenant, quelques unes des créations de cette boutiques, qui sentent bon l'été, les épices et le voyage...

vendredi 20 juillet 2012

La po2p a les pouces à moitié verts

Je suis un peu une insulte aux gens qui s'acharnent désespérément à chérir des plantes, pour que ces dernières crèvent dans une lente agonie, à chaque fois.

Perso je m'occupe de mes plantes comme une mère indigne : j'oublie de les arroser 90% du temps, et en fait je les laisse clairement vivre leurs vies. Les protéger du gel . ahahah la bonne blague.

Pourtant la plupart de mes plantes survivent sans soucis. J'ai dû me séparer de pas mal d'entre elles pour cause de déménagements multiples, et là j'avoue qu'une partie de ma belle terrasse de l'an passé a rejoint le cimetière des fleurs, pour cause de pots non adaptés (sachez que le pot en plastique ne supporte que l'ombre. Plastique + soleil = racines cuites, maintenant je saurais.) Mais bon tous les dits-pots sont actuellement colonisés de petites pousses de mauvaises herbes qui devrait fleurir ces prochaines semaines (j'adore les mauvaises herbes, c'est comme des pochettes surprises, je vous ferais un post sur ma 'récolte' quand elle aura un peu plus de gueule).

Et puis il ya les increvables, mes oliviers, dont un a fleuri tout seul. Bon l'autre j'ai cru qu'il avait crevé (quand je me suis aperçu que toutes ses feuilles étaient séchées, forcément vu que je ne l'arrose jamais et qu'il est énorme) En gamine habituée aux conneries, j'ai arraché la grosse majorité des feuilles, pour ne pas être accusée par monsieur de l'avoir laissé crever de soif et...il est reparti de plus belle. Du coup il est énorme, tout feuillu, comme ça :

Astuce : les oliviers de supermarchés déboitent, celui-ci je l'ai payé 79€ et il fait sans souci la compèt avec ceux à 595€ de Jardiland, je te ferais une photo en pied un de ces jours, tu verras comme il est bô
Et puis il y a mes succulentes.

C'est ma grand-mère qui m'en a filé un pot avec quelques boutures, et depuis elles prolifèrent du feu de dieu. Bon, ça c'était avant ma fille...Elles survivent au gel, à l'oubli d'arrosage, aux très fortes chaleurs (bon là c'est un peu le principe) et même aux averses de grêle. Mais pas à Miss Terreur quand elles les prend pour des marguerites. Je ne compte plus le nombre de 'pétales' retrouvés ici et là, morts au combat contre ses doigts dodus.

Mais cette hécatombe m'a donné une idée. En faire pleins de boutures, pour en offrir à toute ma famille à noël. Un cadeau gratos (rapport au fait que j'ai un petit budget et que je veux offrir un petit quelque chose à beaucoup de monde, je reviendrais sur mon plan organisationnel une autre fois) et finalement vraiment symbolique, puisque c'est un petit bout de chez ma grand-mère, en maison de retraite depuis, chez qui on a passé toutes nos vacances quand on était gamins. J'ai donc jusqu'à noël pour que mes petits pots aient de la gueule, mais je les chéris, et je vous ai même fait des photos avec passage par instagram comme une vraie blogueuse tendance (ce que je ne serais jamais, vu que je m'en cogne complètement).



Et c'est con, mais ces petits machins faciles à vivre sont devenus une vraie addiction...Du coup à la rentrée, j'ai envie d'acquérir pleins d'espèces différentes...Affaire à suivre :)

mardi 17 juillet 2012

Les DIY des autres...épisode 2

Bon, un DIY des autres en doublon puisque le lien sur lequel je l'ai trouvé relayait déjà le DIY de quelqu'un d'autres.

Ce truc a changé ma vie. Vous noterez que j'aurais aussi pu aller à H&M et claquer 3€ dans un vrai accessoire pour chignon bun. Mais je suis une feignasse, je suis fauchée, et je suis sûre que si je n'avais pas pris 3 minutes pour faire ça moi-même, il aurait dépérit au fond d'un tiroir.

J'avais pris une photo du rendu sur mes cheveux mi-longs, mais dans ma grande intelligence je l'ai supprimé de mes archives il y a une semaine (pour avoir de la photo perso ici il va me falloir un peu d'entrainement, je suis plus très très blogueuse dans l'âme moi).

Donc, ladies and gentlemen (mais plutôt ladies), voici comment faire un accessoire pour chignon-bun avec une vieille chaussette. Et quand on a les cheveux mi-longs comme moi, au lieu de faire la technique de la dame, on passe le truc comme un élastique, puis on rabat les cheveux tout autour, puis on referme le machin avec un vrai élastique. Ça fait un peu plus chignon de danseuse et moins débraillé, ce qui est moins funky avouons-le, mais ça permet quand même d’avoir une coiffure stylée en 30 secondes chrono, ce qui est formidable vous en conviendrez.

jeudi 12 juillet 2012

Quand je serai grande je saurai m'habiller - épisode 1

Depuis toute petite, mon rapport aux vêtements a toujours été un peu particulier.

Rapport au fait que ma mère a le look d'une Amy Winehouse avant-gardiste (puisque ça doit faire vingt ans qu'elle s'habille comme ça). Avant la grosse déglingue d'Amy hein. Ma mère est rock'n'roll mais son aura est plus proche d'un Back in Black que des vidéos de fin de carrière de la chanteuse.

Elle a longtemps joué à la poupée avec nous. Grimant mon frère en petit poulbot, et moi en un mélange entre l'Inde, le flamenco et le peuple tzigane, jouant de mes traits vaguement exotiques pour laisser parler son imagination.

A l'adolescence, et trèèèès doucement, j'ai pris de l'assurance et appris à dire MERDE à ses choix (qui étaient clairement une plaie pour me faire accepter en classe, à un âge où être un mouton est quasiment essentiel pour se faire des potes). Sans surprise, mes choix personnels se sont tournés vers la musique de 'rebelle' que j'écoutais : le rap et le rnb (faire entrer du Mariah Carey sous notre toit, croyez-le, était un acte de rébellion qui m'attirait les foudres, teintées de mépris, de la Reine Mère).

Je rêvais surtout de gros sweats à capuche, de baskets énormes et de baggys dans toutes les nuances de jean, mais je pressentais que ma mère m'aurait égorgée sur place. Du coup je me tournais vers des sources d'inspirations plus féminines, de la miss Mariah donc à Jennifer Lopez, en passant par toutes les nuances de ce que le bon goût de l'époque nous proposait. Pantalons archi taille basse, compensées et créoles XXL. j'ai même poussé le vice jusqu'à me bousiller le cuir chevelu avec des tresses collées, pas exactement adaptées à mes cheveux tout fins et fragiles.

Paye ton icône (en plus je n'ai jamais particulièrement aimé J-Lo...)

En grandissant mes sources d'inspirations se sont multipliées, d'Harajuku et de toutes ces japonaises hyper stylées à des références un peu nerd (rapport au fait que mon frangin est un accro aux jeux vidéos, et que je suis moi-même devenue libraire bd, spécialisée manga et cotoyant quotidiennement des accros aux comics), me sentant également proche des pin up rockabilly (d'ailleurs ma culture musicale s'est tout autant étoffée en grandissant, et Johnny Cash côtoie Aaliyah et Stomy Bugsy dans ma discothèque). Je me suis également mise à aimer la Mode avec un grand M, et à être sensibles aux vêtements traditionnels du monde entier.

Gwen Stefani et ses Harajuku Girls, tout ce que j'aime (encore aujourd'hui oui oui)


Bref, un genre de gloubi-boulga de références que je mixais, interchangeais. Chaque matin devant le miroir était un jeu, je sortais parée de mon armure. Personnage plus que personne.

C'est contradictoire n'est-ce pas ?

J'ai voulu me débarrasser des déguisements maternels, qui lui servaient à projeter en moi ce qu'elle voulait que je sois, et j'ai finit par me déguiser moi-même, pour brouiller les pistes et ne pas montrer qui je suis réellement.

Au fond de moi, une petite voix me disait, sereine, qu'en grandissant j'allais trouver MON style. Celui dans lequel je me sentirai bien, celui qui serait moi, celui qui me mettrais en valeur. mais les années passaient et il n'en était rien.

Et puis je viens d'enchainer 3 ans de non-style. rapport aux déformations corporelles grossesse-esques, et à un manque clair de temps et de motivation pour jouer les transformistes. En plus j'ai fait le yo-yo entre + 12 et -5 kilos par rapport à ce qui était mon poids de forme (oui mon corps perds plus de poids post accouchements qu'il n'en avait pris, à priori cela fait de moi une personne assez détestable, mais c'est un super pouvoir dont je me serais bien passée).

Je viens de vivre six mois assez durs, pour un petit tas de raisons imbriquées les unes dans les autres. A posteriori (enfin je fais ma maline mais je n'en suis pas encore totalement sortie, mais on est quand même en droit de penser que c'est sur la bonne voix), même si j'en ai vraiment chié, ça a aussi été bénéfique. Parce que ça m'a obligé par la force des choses à faire un travail sur moi, à me remettre en question, et à me trouver. A mieux connaitre ma valeur, et à mieux m'aimer.

Du coup je me dis que ce truc que mon moi ado pensait naïvement voir arriver tout seul, je peux et je dois le provoquer maintenant. En réflechissant à ce que je veux, ce qui me va, ce que je suis.

Et en fait c'est surtout pour ça que j'ai créé ce blog. ordonner par écrit cette recherche-là, voir si ça m'amène à quelque chose.

Alors ouais en fait ça c'était l'introduction du machin (je t'ai dit hein, que j'aimais blablater), et puis il y aura pleins d'autres choses ici (et des photos à moi aussi, mais en fait je m'approprie encore un peu les lieux, du coup ça va venir doucement cette histoire). Mais voilà, je vais parler des pistes des réflexions dont je m'entoure, de moi (le nombril, tout ça), de mes fringues, de mes inspirations. Etc etc. Voir si la fille de bientôt 26 ans que je suis pourrait enfin faire la paix avec son armoire, qui dégueule encore malgré beaucoup d'efforts de fringues que je ne mets jamais, et qui est presque totalement vide de fringues que j'aimerais vraiment...